La variole du singe (aussi connue sous le nom de MPOX) continue sa propagation en Afrique. Plus de 18 000 cas de cette maladie partie de la République Démocratique du Congo (RDC) ont déjà été recensés sur le continent depuis le mois de janvier dernier. Hier, mercredi 21 août 2024, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a fait part de ses inquiétudes face au risque d’infection des migrants dans certaines parties de l’Afrique. Cette agence onusienne estime ses besoins pour la riposte à 18, 5 millions dollars.
Selon l’OIM, la propagation de la variole du singe dans la Corne de l’Afrique, en Afrique de l’Est et en Afrique australe a augmenté le risque d’infection pour les migrants et les déplacés internes qui ont besoin de soins de santé « cruciaux » et d’autres formes de soutien. Et les 18,5 millions de dollars demandés pour financer la riposte serviront à “répondre aux besoins de ces couches vulnérables, en soutenant les mesures d’infection, de prévention et de contrôle”, en particulier aux frontières.
Il devra aussi permettre d’identifier les zones à haut risque afin d’assurer une surveillance efficace de la maladie et de réduire sa propagation à travers les frontières. Cet argent devra aussi financer les activités de sensibilisation parmi les migrants, les personnes déplacées et les communautés d’accueil, et renforcera la coordination transfrontalière en réponse à la maladie.
Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com
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