L’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et le RPG arc-en-ciel (ex parti présidentiel en Guinée) demeurent les plus grandes formations politiques de la Guinée depuis 2010. Et, ce sont les deux entités les plus virulents contre l’avant-projet de la nouvelle constitution proposé par le Conseil national de la transition (CNT). Ces partis ont même refusé de participer à l’atelier tenu à Kindia les 19, 20 et 21 août dernier pour la de lecture de ce texte de 205 articles. Et pour cause, ils accusent le CNT d’avoir omis de reconduire certaines dispositions de la Charte de la transition dans ce texte. Il s’agit des articles 46,55 et 65 de la charte qui interdisent clairement au président de la transition, et aux membres du gouvernement, du CNRD et du CNT de se présenter aux prochaines élections dans le pays.
L’Union sacrée des forces vives de Guinée souhaite aussi l’introduction de ces articles dans les dispositions transitoires de cet avant-projet de nouvelle constitution. Et en conférence de presse ce mardi, 27 août 2024, elle invite l’UFDG et le RPG arc-en-ciel à revenir à de meilleurs sentiments par rapport à ce texte.
“L’Union sacrée des forces vives de Guinée élargie à d’autres structures politiques ayant pris part à l’atelier de Kindia (…) invite les deux entités politiques, à l’occurrence l’UFDG et le RPG arc-en-ciel, de bien vouloir reconsidérer leur position par rapport au contenu de l’avant-proposition de la nouvelle constitution vu la participation active de plusieurs partis politiques membres de leurs coalitions respectives”, a écrit l’Union sacrée dans une déclaration.
Reste à savoir si cet appel suffira pour faire fléchir les deux géants politiques du pays (UFDG et le RPG arc-en-ciel) par rapport à cet avant-projet de nouvelle constitution.
Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com
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