Grève des travailleurs d’Albayrak transport : « Rien n’a bougé d’abord »

Ibrahima Bah, membre du bureau syndical de la société Albayrak transport

En grève depuis le 16 août dernier pour exiger le paiement de leur salaire, les travailleurs d’Albayrak transport (une société turque de transport urbain à Conakry) végètent encore dans la précarité. Jusque-là, aucun kopeck ne leur a été versé par leur employeur. Et ce, malgré l’implication des autorités du ministère des transports pour une quête de solution.

Joint au téléphone ce mercredi, 28 août 2024, Ibrahima Bah, membre du syndicat des travailleurs d’Albayrak transport, a déploré cette impasse qui pénalise à la fois les travailleurs qu’ils sont et les habitués des bus d’Albayrak dans la capitale guinéenne.

“Jusqu’au moment où nous sommes en train de parler comme ça, rien n’a bougé d’abord. La dernière fois, nous avons parlé avec le directeur de Alport, il nous a dit des choses qui nous ont plu. Mais, jusqu’à présent nous sommes en attente du virement. On nous a dit que notre dossier se trouve au niveau des finances. Mais, nous n’avons vu aucun virement d’abord. C’est pourquoi la grève est toujours maintenue. Parce qu’on ne peut pas reprendre le travail avant le paiement de notre argent », a-t-il confié.

Tous les travailleurs d’Albayrak transport (conducteurs, contrôleurs, receveuses, mécaniciens, billeteurs, pompistes…) sont concernés par ce débrayage. Le ministre des transports, Ousmane Gaoual Diallo, a déjà rassuré que le gouvernement est à pied d’œuvre pour résoudre ce problème. Mais visiblement, le remède tarde à être inoculé pour inciter les travailleurs grévistes à reprendre le travail pour le bonheur des populations de Conakry.

Actuellement, la flotte d’Albayrak transport compte près d’une vingtaine de bus opérationnels. Et, ces bus desservent de nombreux quartiers de la banlieue de Conakry.

Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com

Tel : 622 97 27 22

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