Située à une cinquantaine de kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Yomou et à une soixantaine de kilomètres de N’zérékoré, la sous-préfecture de Diecké, est quasi inaccessible à cette période de grandes pluies. Le tronçon est dans un piteux état, plongeant les usagers dans un calvaire indescriptible. Des citoyens de cette localité, qui abrite pourtant la Société guinéenne de palmiers et d’hévéas (SOGUIPAH), tirent la sonnette d’alarme, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé à Diécké.
A cette période de fortes pluies, les routes qui mènent vers Diécké sont dans un état déplorable. Il s’agit d’abord du tronçon N’zerekoré-Diécké, long de 63 km, un des plus utilisés dans la localité. Cette route assure le transport du caoutchouc, l’huile rouge et de nombreux usagers partants vers le Liberia et aussi vers N’zerekoré. A cause de cet état de dégradation très poussée, plusieurs camions et usagers sont bloqués dans la forêt classée de Diécké, depuis des semaines.
L’autre tronçon devenu impraticable est celui reliant Diécké et Péla, quasiment coupé.
Les usagers rencontrés sur la route sont sans mots. Des camions, une ambulance transportant un malade et des motards sont tous bloqués dans la boue depuis plusieurs jours, a constaté sur place notre reporter dans la journée du samedi 14 septembre 2024.
Cette situation engendre une flambée des prix des denrées alimentaires et rend la vie très difficile pour les citoyens.
Pour l’heure, aucune machine n’a été aperçue sur l’une de ces routes et les citoyens continuent de tirer la sonnette d’alarme. Si rien n’est fait dans les jours qui viennent, même les élèves et étudiants venus pour passer les vacances auront du mal à retourner dans leurs localités respectives pour les études.
De Diecké, Aimé Delamou pour Guineematin.com
