La rentrée administrative dans les écoles de l’enseignement pré-universitaire a eu lieu ce lundi, 16 septembre 2024. Au Groupe Scolaire Unité Nongo, dans la nouvelle commune de Lambanyi (récemment détachée de Ratoma), responsables de la direction et encadreurs ont tous répondu présents. Mamoudou Diallo, Directeur général de ladite école, s’est réjoui de la mobilisation de son équipe et promis une rentrée pédagogique réussie le 25 septembre prochain. Il l’a dit dans un entretien accordé à Guineematin.com à travers un de ses reporters.
« Chez nous ici, à Nongo Unité, vous avez vu depuis que vous êtes arrivés, le Directeur des études est en train de travailler. Il est dans les dossiers. La rentrée administrative est effective chez nous ici à Unité Nongo. Nous sommes en train de préparer les documents administratifs et pédagogiques, on a déjà fini d’établir l’emploi du temps des différents professeurs et nous projetons la réunion de la rentrée des classes d’ici la fin de la semaine avec les différents enseignants et encadreurs de l’école en commun accord avec la fondation. Si tout va bien, par la grâce de Dieu, nous serons prêts à 100% à accueillir nos élèves le jour de la rentrée », a introduit Mamoudou Diallo.
Par ailleurs, le Directeur Général du Groupe Scolaire Unité Nongo est revenu sur les difficultés rencontrées par son école à l’approche de cette rentrée au compte de l’année scolaire 2024/2025. « Vous savez, nous sommes dans une école privée. Les difficultés que nous avons sont surtout en rapport avec la date de la rentrée puisque nous dépendons de la scolarité. Vous savez, il y a une petite difficulté à ce niveau : les parents diront que pour le mois de septembre, ils n’ont que 5 jours. Comment allons-nous payer ce mois de septembre ? Et nous, quand un maître du primaire par exemple est engagé, même s’il fait seulement 24h, il faut le prendre tout le mois. La difficulté, c’est à ce niveau. Comment faire le recouvrement au niveau des parents ? Nous avons pris comme mesure la sensibilisation. Faire comprendre aux parents que nous ne sommes pas des commerçants, nous vendons un programme : ce sont les 9 mois de l’année scolaire et tout ce que nous faisons, c’est dans ce sens-là. Mais, nous n’allons pas rejeter un parent pour cela. Dans notre programme, c’est 9 mois. Donc, nous allons compter du 25 Septembre au 25 juin, ça fera juste 9 mois », explique-t-il.
Poursuivant, Mamoudou Diallo a énuméré d’autres difficultés. « Il y a aussi des parents qui, chaque année, changent d’école pour leurs enfants. Ça, c’est une difficulté. L’autre difficulté que nous avons, c’est en rapport avec les enseignants. Vous savez, nous formons nos enseignants durant l’année scolaire, ce qui fait qu’ils ont un niveau solide, ils peuvent bien donner. Maintenant, il se trouve que s’il y a des opportunités dans une école qui paye mieux que nous, ils se tournent vers cette école alors que nous avons déployé tous nos moyens possibles pour former ces enseignants-là. Quand ils quittent, ça devient un problème chez nous. Vous savez, cette année, l’Etat a organisé un concours de recrutement à la fonction publique et comme généralement nos enseignants sont des vacataires et beaucoup ont eu la chance de décrocher ce concours-là, du coup, nous les perdons parce que l’Etat les emploie et nous ne savons pas où ils vont être amenés », a-t-il fait savoir.
En outre, monsieur Diallo lance un appel à l’endroit des parents d’élèves par rapport à l’ouverture des classes. « Ce que je peux dire aux parents, c’est de ne pas trop calculer l’argent et d’amener les enfants dans les écoles maintenant. Le premier jour de la rentrée des classes, c’est le premier jour de réussite de l’enfant. On n’attend pas la semaine qui suit ou 10 jours après pour envoyer les enfants… ».
Fatoumata Bah pour Guineematin.com
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