La rentrée administrative dans les établissements scolaires a été l’occasion de faire l’état des lieux des préparatifs pour une rentrée réussie. Les constats ont révélé que de nombreuses difficultés existent dans les écoles, notamment le manque d’enseignants et de tables-bancs qui plonge les c Dans un entretien accordé à un reporter de Guineematin.com, Ousmane Sidibé, le principal du collège SOS de Entag Nord, dans la commune urbaine de Tombolia, dit être confronté à une pléthore d’élèves et à une insuffisance des enseignants.
Tout d’abord, Ousmane Sidibé a souligné que, administrativement, son école est quasi prête pour accueillir les élèves à la rentrée prochaine.
« Nous avons déjà assaini toutes les concessions scolaires, y compris les toilettes. En plus, nous avons essayé de passer à la réparation des tables-blancs qui n’étaient pas dans les commodités d’accueil. Administrativement, nous avons travaillé sur l’emploi du temps pour pouvoir accueillir les groupes pédagogiques. Nous avons également reçu des fournitures de la part du Directeur communal de l’éducation. Malgré que c’est pas en totalité, mais on a reçu quelques-uns qui peuvent nous assurer le bon démarrage de l’année scolaire », a-t-il confié.
Par ailleurs, ce principal d’école a tenu à énumérer les difficultés auxquelles son établissement fait face. « Les difficultés dans notre école, c’est le problème de disponibilité des salles de classes où nous remarquons la pléthore par rapport aux effectifs. Ici, nous n’avons pas suffisamment de salles de classes. Il faut le dire, parce que pour tout le collège, nous n’avons pour l’instant que 5 salles qui fonctionnent, dans lesquelles les élèves font le roulement en permanence et des petites salles qui ne sont pas à l’image des Africofs. La demande est plus élevée que l’offre et nous ne pouvons pas accueillir en conformité tout le monde. Donc, par manque de classes, nous ne pouvons pas prendre tous ceux qui veulent s’inscrire. Côté enseignants, le problème est que nous n’avons pas en totalité les professeurs. Ça, c’est une réalité. Souvent, nous sommes épaulés par des volontaires. Ce qui nous permet d’avoir une belle clôture de l’année scolaire. Ce sont ces difficultés que nous rencontrons ici. Mais comme l’État est en train de faire de son mieux pour pouvoir nous fournir des enseignants à l’école SOS ici, on s’attend à l’arrivée de nouveaux professeurs », a déclaré Ousmane Sidibé.
Mariama Barry pour Guineematin.com