Les enseignants contractuels communautaires non retenus pour la fonction publique ont remis ça ce vendredi, 20 septembre 2024, à Kaloum, devant la présidence de la République. C’est la deuxième fois qu’ils battent le pavé pour exprimer leur frustration et solliciter l’aide du Général Mamadi Doumbouya dans la résolution de ce problème. Après avoir rencontré des émissaires du président de la transition, ils disent avoir un grand espoir, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Parmi les 14 000 enseignants contractuels communaux que compte la Guinée, 10 000 ont été retenus à l’issue du test de recrutement pour la fonction publique. Après plusieurs minutes de manifestations ce vendredi, avec des slogans comme « Engagez-nous, nous avons beaucoup souffert », les forces de l’ordre ont tenté d’étouffer le rassemblement par des négociations.
Cependant, face à la détermination des protestataires, des émissaires de la présidence sont venus discuter avec les protestataires. Après cet entretien, face à la presse, Elhadj Mamadou Djaka Sow, porte-parole des enseignants contractuels non retenus, a exprimé son espoir que le président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, va réagir.
« Nous avons décidé de venir ce jour symbolique, vendredi 20 septembre, au niveau de la présidence, afin de faire un plaidoyer au père de la nation, le président de la République, Mamadi Doumbouya. C’est notre deuxième sortie. Lors de la première, il n’était pas au pays. Comme il est rentré, nous sommes venus dans ce cadre. Après des concertations, les militaires, les policiers et les gendarmes présents ont compati, ils nous ont écoutés. Ils ont vu que nous menons un combat noble, et la population guinéenne a compris que nous avons été injustement écartés lors de cette sélection. Nous avons exposé notre problème. Un responsable de la présidence, le chargé des renseignements, est venu nous consulter. Nous avons prêté attention à sa demande d’informations, que nous avons fournie. Il les remettra à qui de droit, c’est-à-dire au président de la République, Mamadi Doumbouya. Nous savons que le Général est un homme de vérité. Dès qu’il aura les documents, il réagira. Nous sommes venus ce matin et nous repartons avec grand espoir. Nous sommes convaincus que le président va réagir favorablement à notre engagement. S’il ne réagit pas, c’est l’école guinéenne qui en pâtira, car il y a des écoles qui manquent d’enseignants. S’il ne réagit pas, ce sont les enfants qui vont souffrir, et je sais que le président Mamadi Doumbouya ne peut pas laisser les enfants souffrir », a-t-il lancé.
Ismael Diallo pour Guineematin.com
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