Les inondations enregistrées récemment à Gaoual ont fait d’importants dégâts matériels. Des champs de culture, des habitations et leurs contenus ont été particulièrement impactés sans compter les désagréments liés à la rupture de la circulation par endroit.
Même si ne connaît pas encore le nombre de personnes touchées par cette catastrophe naturelle, à Koumbia par exemple, des champs de riz et de maïs ont été submergés et détruits. Parmi les principales victimes de ces inondations figure Elhadj Mamadou Saliou Kaltamba, ancien maire de la Commune rurale de Koumbia et Président de la Chambre d’agriculture de Gaoual. C’est ce qu’il a confié à Guineematin.com à travers un de ses journalistes.
« Je déplore d’importantes pertes liées à ces inondations. D’abord, mon champ de riz de 100 ha situé à Dombiadji dans la Commune rurale de Koumbia, a été totalement détruit par les eaux. Ensuite, il y a mon champ qui était à la phase productive notamment à l’étape montaison épiaison. Les plants ont fait plus de trois jours dans l’eau. C’est le même constaté au niveau de mon champ de maïs, là également, l’eau a envahi totalement les plants. C’est que le maïs en phase de maturité, mais d’autres n’avait pas atteint cette étape », a expliqué Elhadj Mamadou Saliou Kaltamba.
Mais ce n’est pas tout. Cet opérateur économique a également subi des pertes énormes au niveau de son réceptif hôtelier situé à Gaoual centre.
« Là, l’eau du fleuve Koliba est montée pour envahir la cour de l’hôtel et endommager complètement le groupe électrogène de 60 kv », a souligné l’ancien maire de Koumbia.
Curieusement, l’Agence nationale de gestion des urgences et des catastrophes humanitaires (AGUCH), se fait désirer. Sur le terrain, les victimes se demandent à quel saint se vouer.
Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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