“Depuis 2020, le système électoral en Côte d’Ivoire est source de conflits. Ce système, malheureusement maintenu vaille que vaille par l’actuel Gouvernement, ne peut aucunement garantir la paix dans notre pays”, a déclaré Simone Ehivet Gbagbo.
Plusieurs partis d’opposition réunis le weekend dernier à Bonoua (une ville située à environ 50 kilomètres à l’est d’Abidjan) ont signé un document appelant à une « réforme du système électoral » et à un “dialogue politique” en Côte d’Ivoire avant le scrutin présidentiel de 2025. Ces partis, dont le Mouvement des générations capables (MGC) de l’ex-Première Dame, Simone Gbagbo, estiment que le système électoral ivoirien actuel est très défaillant. Et à ce titre, il est une source de conflits et une menace pour la paix dans le pays. Ils souhaitent surtout une “refonte du code électoral” avant la prochaine élection présidentielle.
Au nombre de ces partis de l’opposition qui étaient présents à Bonoua, on peut citer entre autres le Pdci-Rda, le Cojep, le Mouvement des générations capables (MGC), l’URD, l’AIRD, le RPP et le Parti ivoirien du peuple (PIP). Tous ces partis s’accordent sur la “nécessité” de réformer le système électoral ivoirien. Un système électoral qu’ils accusent d’être la source de “crises graves” depuis l’an 2000 en Côte d’Ivoire.
“Depuis 2020, le système électoral en Côte d’Ivoire est source de conflits. Ce système, malheureusement maintenu vaille que vaille par l’actuel Gouvernement, ne peut aucunement garantir la paix dans notre pays”, a déclaré Simone Ehivet Gbagbo au nom de ces partis.
À en croire les membres de cette coalition de l’opposition ivoirienne, »le système électoral ivoirien est miné par de nombreuses entraves dont la revue critique est nécessaire ». Ces opposants veulent “une révision et une refonte du code électoral” qui, à leurs yeux, s’avèrent absolument nécessaires avant la prochaine élection présidentielle.
En plus de la réforme du système électoral, Simone Gbagbo et ses pairs de l’opposition souhaitent la tenue d’un “vrai dialogue” entre le pouvoir et l’ensemble des composantes sociopolitiques du pays.
»Un vrai dialogue, un dialogue inclusif avec les Partis politiques, les Organisations de la Société Civile et l’ensemble des forces vives de la Nation en vue de permettre de faire le bilan d’exécution du dernier dialogue politique qui date du 4 mars 2022 », a précisé Simone Gbagbo.
Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com
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