Les épreuves du concours d’entrée dans les écoles techniques et professionnelles ont débuté ce jeudi, 26 septembre 2024, sur l’ensemble du territoire national. À Labé, c’est à l’École normale d’instituteurs que les autorités ont procédé au lancement officiel des épreuves. 269 candidats sont concernés par cette évaluation, rapporte le correspondant de Guineematin.com à Labé.
Balla Moussa Keita, inspecteur régional de l’enseignement technique, a présenté les statistiques des candidats inscrits pour ce concours. Au total, 269 candidats aspirent intégrer ces établissements pour suivre des formations techniques et professionnelles dans le but de se spécialiser dans divers domaines.
« Nous avons au total 269 candidats dont 84 filles/femmes. Vous comprendrez que cette année, nous avons un nombre très réduit de candidats. Le département est en train de faire des réformes, et ces réformes sont nécessaires voire indispensables pour la qualification des écoles. On donne la priorité à toutes les filières. Si vous voyez au niveau de la santé, on n’a pas recruté, c’est parce que nous avons un problème. Les programmes sont vétustes et nous avons un surnombre. Vous verrez dans une salle de 1ere année 200, voire 300 étudiants. La formation, selon l’approche par la compétence, exige un minimum de 20 à 30 étudiants par salle et par groupe pédagogique. Je suis quand même satisfait malgré le nombre très réduit cette année de candidats. Mais on n’a pas pu voir des candidats qui ont manifesté le désir d’étudier dans plusieurs filières à travers la Guinée. Pour ce premier jour du lancement, on n’a 8 candidats. Et ces 8 candidats sont répartis entre l’école régionale des arts et métiers (ERAM) à travers l’option froid et climatisation. On n’a des candidats aussi qui ont postulé pour le CFP de Boké qui forment des candidats. On n’a malheureusement 4 absents sur les 8 », a fait savoir Balla Moussa Keita.
Pour sa part, Fodé Moussa Soumah, coordinateur régional et assistant technique dans la région de Labé, a rappelé les critères de sélection des candidats.
« On a déjà fait la promotion de l’intégration des nouvelles technologies dans l’enseignement et dans l’apprentissage. A l’arrivée de madame la ministre, elle a évalué le système de l’enseignement technique. Si vous avez observé, il y a beaucoup de filières qui sont fermées dans ces écoles pour faute d’équipements. Donc, il fallait fermer ces filières pour pouvoir faire la part des choses d’ici l’année prochaine. Cette année on a 11 439 candidats répartis dans les différentes régions pour cette année », explique t-il.
Fodé Moussa Soumah a souligné que les candidats doivent répondre à des exigences académiques et techniques spécifiques afin de pouvoir intégrer les écoles professionnelles.
De Labé, Alpha Boubacar Diallo pour Guineematin.com