L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a levé les sanctions sur la Guinée, plus de 3 ans après le coup d’Etat perpétré par le Général Mamadi Doumbouya. Cette annonce a fait réagir Dr Morissanda Kouyaté, ministre des affaires étrangères, depuis New York où se tient l’assemblée générale des Nations Unies. Sur les antennes de la télévision nationale (RTG), le chef de la diplomatie guinéenne s’en réjouit et souligne que le processus de refondation entrepris par les nouvelles autorités a permis de convaincre les organisations internationales, dont l’OIF, d’avoir un autre regard sur notre pays, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Pour le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des guinéens établis à l’étranger, ce retour de la Guinée est le résultat d’un travail méthodique et méticuleux. « Quand il y a des changements non constitutionnels dans les pays, ils font ce que moi j’appelle cocher les cases, vous êtes sanctionnés et exclus. C’est ce qui a été appliqué à la Guinée. Après ces trois années de parcours, les organisations internationales ont compris que nous ne sommes pas allés acheter la transition dont on parle. D’ailleurs, nous ne sommes plus en transition, nous sommes en refondation. Le Président est venu rectifier un mauvais parcours. L’OIF est venue scruter pour voir exactement ce que le Président veut faire pour son pays. Ils se sont dit qu’il n’est pas nécessaire de freiner l’élan de développement prôné et mis en œuvre par le chef de l’État. La confiance a été construite brique par brique. Le président Doumbouya a réussi à convaincre la communauté internationale. Moi-même, je suis passé deux fois devant cette instance de l’OIF avec des questions coriaces, mais nous n’avons rien caché. Nous avons dit ce que le Président veut pour la Guinée. Après, il y a eu cette décision historique : la levée totale des sanctions sur la Guinée », se réjouit Dr Morissanda Kouyaté.
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères se dit que c’est un retour inédit pour notre pays qui mérite d’être accompagné, y compris par ses fils. « Cela ne s’était jamais produit auparavant. Nous reprenons notre place, comme avant, au sein de l’OIF. Dans la foulée, l’invitation adressée à la Guinée et à son Président pour le sommet qui doit se tenir les 4 et 5 octobre à Paris nous rend fiers. Ce n’est que le début, mais nous devons avancer pas à pas, dans la paix, la concorde et l’unité nationale. Nous pouvons avoir des mésententes, mais l’essentiel est le bonheur du peuple de Guinée. C’est ce que le Président veut. Aidons-le à y arriver », a-t-il déclaré.
Ismael Diallo pour Guineematin.com
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