Cette demande du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) a été motivée par les “violations graves des droits de l’homme, la restriction continue des libertés publiques à Conakry, l’enrichissement illicite et les détournements de deniers publics” perpétrés en Guinée par la junte militaire du CNRD depuis son arrivée au pouvoir le 5 septembre 2021. Et, elle est adressée au FMI, à la Banque mondiale, à la BAD, à la Banque islamique, à l’USAID, à la Commission européenne, au Conseil européen et aux Nations Unies. Le FNDC demande à toutes ces institutions à limiter leurs opérations secteurs vitaux (santé et éducation) et d’éviter de s’engager à tout appui financier pouvant permettre aux militaires ayant confisqué le pouvoir.
“ La société civile guinéenne, représentée par le Front National de Défense de la Constitution (FNDC) vous invite : à limiter toutes vos opérations en Guinée au strict minimum, notamment aux projets vitaux dans les secteurs de la santé et l’éducation ; à renforcer le contrôle et le suivi de tous les projets, en tenant compte des défis de contrôle et de surveillance posés par l’absence continue de liberté d’expression (…) ; à éviter de s’engager à toutes sortes d’appui financier pouvant permettre aux militaires ayant confisqué le pouvoir par la force d’acheter de nouvelles armes pour réprimer les populations civiles (…) ; à soulever auprès du gouvernement guinéen les préoccupations relatives aux graves violations de droits humains en République de Guinée”, a écrit le FNDC dans une lettre publiée ce vendredi, 27 septembre 2024.
Guineematin.com vous propose ci-dessous une copie de cette lettre du FNDC adressée à l’ONU, à l’UE et aux institutions bancaires internationales.