L’annonce a été faite ce lundi, 30 septembre 2024, par le ministre malien de l’éducation nationale à travers un communiqué publié à la télévision nationale (ORTM). La rentrée des classes au compte de l’année scolaire 2024-2025 a été reportée au 4 novembre prochain. Ce report a été motivé par “l’état de catastrophe nationale” lié aux inondations dans le pays. Des inondations qui ont fait au moins 75 morts et 148 blessés depuis le début de la saison des pluies au mois de juin, selon le dernier bilan fourni le week-end dernier par la coordination nationale malienne de gestion des crises et des catastrophes naturelles.
La rentrée des classes était prévue pour demain, mardi 1er octobre 2024, sur toute l’étendue du territoire malien. Mais à cause des graves inondations dans le pays, le gouvernement a décidé de reporter à un peu plus d’un mois cette la rentrée.
“Le ministre de l’éducation nationale, tenant compte de l’état de catastrophe nationale, a l’honneur d’informer l’ensemble de la communauté éducative que la rentrée des classes 2024 -2025 est reportée au lundi 04 novembre 2024”, a-t-on lu cet après-midi sur les antennes de l’ORTM.
Le 23 août dernier, le gouvernement malien a déclaré “l’état de catastrophe nationale” à cause des inondations et des innombrables dégâts matériels qu’elles ont engendrés. Il avait aussi exprimé sa volonté de mobiliser 4 milliards de francs CFA “pour faire face aux conséquences des inondations, renforcer le stock national de sécurité alimentaire et apporter l’assistance nécessaire aux ménages touchés ».
Selon un récent bilan de la coordination nationale de gestion des crises et des catastrophes naturelles “75 personnes ont été tuées, 148 blessées et 250 305 autres ont été affectées par les inondations au Mali, à la date du 27 septembre”. La même source rapporte que “ Quelque 591 cas d’inondations ont été enregistrés au Mali du 1er août 2024 à la date du 27 septembre”. Et la région de Tombouctou est la plus affectée avec 196 cas d’inondations.
Des familles entières ont vu leur maison s’effondrer sous le poids des torrents d’eau de ces inondations.
Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com
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