An 66 à Kindia : « Ce n’est pas l’indépendance qu’on a obtenue, mais c’est la souveraineté… »

Elhadj Djanko Cissé, président de la délégation spéciale de Kindia

Composée de 33 quartiers, de 10 sous-préfectures et de 11 districts, la préfecture de Kindia a célébré ce mercredi, 02 octobre 2024, le 66ème anniversaire de l’accession de la Guinée à l’indépendance. La cérémonie a connu une forte mobilisation des populations et s’est déroulée en présence des autorités administratives et locales. Pour le président de la délégation spéciale, le 02 octobre 1958, c’est la souveraineté qui a été obtenue et non l’indépendance, rapporte la rédaction de Guineematin.com basée dans la préfecture.

Dans la ville de Kindia, la mobilisation au stade Fodé Fissa, à la place des martyrs et au carrefour Dad-Boy est toujours impressionnante (16 heures 30 min).

Dans son message, Elhadj Djanko Cissé, président de la délégation spéciale de la commune urbaine de Kindia, indique que c’est la souveraineté que la Guinée a obtenue et non l’indépendance. « Le 2 octobre 1958, le colonisateur nous a abandonnés mais avec le courage et l’unité nationale, la force des dirigeants à l’époque, la Guinée a répondu en un seul peuple. Donc, nous ne pouvons pas oublier cela, en saluant des pays qui sont venus à notre aide quand on était maintenant là orphelin de tout pour pouvoir engager l’avenir de notre pays… La Guinée, ce n’est pas l’indépendance qu’on a obtenue, mais c’est la souveraineté qu’on a obtenue par l’argent, c’est-à-dire la monnaie et la défense nationale. Je ne dois pas oublier l’armée. L’armée a tout donné, la sécurité guinéenne a tout donné. La police était la meilleure police. Ils sont à remercier et à féliciter », a dit le président de la délégation spéciale de Kindia.

Par ailleurs, Elhadj Djanko Cissé a émis le souhait que la Guinée revienne sur les réunions du quartier, comme au temps de Sékou Touré. « Je demanderai au Général de corps d’armée Mamadi Doumbouya et à son gouvernement de faire revenir les réunions des quartiers. Cela doit aider parce qu’en tant que président, si on a l’information de l’État, on appelle les chefs de quartiers, les chefs des chefs de quartiers à leur tour doivent aller transmettre à la base, à la population. C’est aujourd’hui un manque à gagner. Et voilà, la froideur même aujourd’hui dépend de ça. Si les réunions venaient, la Guinée pouvait vraiment prendre son élan. Nous souhaitons que la paix règne dans notre pays et que le général Mamadi Doumbouya arrive à achever son programme », a-t-il lancé.

De Kindia, Mohamed M’bemba Condé et Amadou Bailo Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 628 51 69 51

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