Les premières doses de vaccin contre le Mpox (ou variole du singe) seront inoculées ce samedi, 5 octobre 2024, à Goma (dans la province du Nord-Kivu). Et, elles visent principalement les adultes, notamment le personnel de santé, les personnes contact, les malades.
La République Démocratique du Congo (RDC) est le pays le plus touché par la variole du singe. Plus de 30 000 cas y ont été enregistrés depuis le début de l’année. Et parmi ces cas, il y a eu près de 990 décès.
Le mois dernier, la RDC a reçu 265 000 doses de vaccin données par l’Union européenne et les Etats-Unis. Mais, le besoin sur le terrain est nettement plus grand.
« Vous pouvez imaginer que dans un pays de 100 millions d’habitants, ce n’est pas avec 265.000 doses qu’on résout le problème. Nous attendons que le deuxième lot de vaccins Bavarian Nordic qui nous a été annoncé par la France, de 100.000 doses, arrive. Mais nous attendons plus encore les trois millions de doses que le Japon a promis », a dit Samuel-Roger Kamba, le ministre congolais de la Santé, face à la presse hier (vendredi).
La RDC n’est pas le seul pays touché par le Mpox, mais elle est l’épicentre de cette épidémie sur le continent. D’autres pays comme le Nigéria, le Maroc, l’Egypte, le Soudan, la Côte-d’Ivoire, le Libéria, le Rwanda, le Kenya, la Mozambique, l’Afrique du Sud, la Guinée (…) ont notifié cette année des cas de variole du singe. Le 14 août dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que l’épidémie de Mpox est une “urgence de santé publique de portée internationale”.
La variole est une maladie infectieuse causée par un virus transmis à l’homme par des animaux infectés, mais qui peut aussi se transmettre d’homme à homme par contact physique étroit avec des personnes infectées. Ses symptômes comprennent de la fièvre, des maux de tête, des gonflements, des douleurs dorsales et musculaires.
Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com
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