Mohamed Condé condamné à Conakry : « J’ai cassé la vitre de la voiture pour prendre le sac… »

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Poursuivi pour vol et destruction de biens privés, pour avoir cassé la vitre d’une voiture et y soustraire une somme d’argent, Mohamed Traoré a été reconnu coupable ce lundi, 07 octobre 2024, au tribunal de Dixinn. Pour la répression, il a écopé d’une peine d’un an de prison, dont 6 mois assortis de sursis. D’ailleurs, il avait reconnu les faits mis à sa charge, au préjudice de Mohamed Condé, partie civile dans cette affaire, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Âgé de 22 ans, Mohamed Traoré est né à Kankan. Célibataire et futur papa, il est détenu depuis le 3 octobre 2024. Devant le tribunal de Dixinn, il est reproché d’avoir cassé les vitres d’une voiture et volé un sac contenant de l’argent.

A l’audience correctionnelle de ce lundi, le prévenu a reconnu les faits mis à sa charge. Selon lui, c’est la faim qui l’a poussé à mal agir. « Les choses se sont passées au marché de Hafia. J’étais arrêté à côté et je regardais les gens passer, mais j’avais trop faim ce jour-là. Sur place, il y avait une voiture garée, après moult réflexion sur comment avoir de l’argent pour acheter de quoi manger, j’ai pris un caillou et j’ai cassé les vitres de la voiture. Je suis rentré dans la voiture et j’ai pris le sac qui était posé sur les sièges. Dans le sac, il y avait de l’argent et j’ai pris 1million 600 mille francs guinéens. Mais quand je suis descendu de la voiture les vendeuses qui étaient assises à côté ont crié au voleur. C’est comme ça qu’on m’a interpellé et conduit au commissaire. Je demande au tribunal de me pardonner, j’avais trop faim ce jour-là. C’est pour cela que j’ai fait ça », a-t-il déclaré.

Prenant la parole, le représentant du ministère public a affirmé que la raison évoquée par le prévenu ne justifie pas l’acte qu’il a commis. C’est pour cette raison que le procureur Biwon Millimono a demandé au tribunal de condamner Mohamed Traoré à une peine d’un an de prison, dont 6 mois assortis de sursis, et au paiement d’une amende de 300 mille francs guinéens.

Dans sa décision, rendue sur siège, le tribunal, présidé par le juge Mory Bayo, a reconnu le prévenu coupable des faits de vol et de destruction de biens privés. Pour la répression, il a été condamné à une peine d’un an de prison, dont 6 mois assorti de sursis, et au paiement d’une amende de 300 mille francs guinéens.

Mariama Barry pour Guineematin.com 

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