Renvoyé le 10 octobre dernier pour la production de pièces par la société ZMC, le procès en appel contre la société SOGUIMAP SARL et le médecin Général Rémy Lamah, ancien ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique sous Alpha Condé, s’est poursuivi ce jeudi 17 octobre 2024, devant la chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Après la communication desdites pièces par l’avocat de la société ZMC, la Cour en commun accord avec les parties a renvoyé l’affaire à quinzaine pour les réquisitions et plaidoiries, a appris Guineematin.com à travers son reporter dépêché sur place.
À l’ouverture de l’audience, la société ZMC, à travers son avocat a été invité à produire les pièces demandées par la cour. Par la suite, le président de la Cour, Laye Mara, a ordonné l’ouverture des débats pour permettre aux parties au procès de prendre la parole si elles en ont besoin.
Toutes les parties ayant déjà fini de poser leurs questions, la cour a aussitôt annoncé la clôture des débats et a ordonné l’ouverture de la phase des réquisitions et plaidoiries.
Sauf qu’après plusieurs heures d’attente, l’avocat de l’État Me Baben Camara avait déjà quitté la salle d’audience pour des raisons que nous ignorons. C’est pourquoi en prenant la parole pour, en principe pour présenter ses plaidoiries l’avocat de la société ZMC a au nom de son confrère de l’agent judiciaire de l’État demandé le renvoi de l’affaire à deux semaines. Il s’est ensuite dit être favorable à cette demande de l’avocat de l’État.
En prenant la parole pour donner son avis par rapport à la requête formulée par les parties civiles, le procureur spécial de la CRIEF, Aly Touré, s’est dit désagréablement surpris. « Je suis désagréablement surpris par cette demande. Cette affaire avait été renvoyée à cette date pour être probablement plaidée, parce que les débats étaient presque clos. Mais bon… Nous nous en remettons à votre décision », a-t-il dit à la cour.
Après avoir recueilli l’avis des parties, la Cour conformément à la loi a déclaré les débats clos, et a renvoyé l’affaire au 31 octobre 2024 pour les réquisitions et plaidoiries.
À rappeler que cet ancien ministre de la santé sous le régime d’Alpha Condé et la société SOGUIMAP sont poursuivis à la CRIEF pour corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics. Mais, après avoir été blanchi en première instance par la chambre de jugement de cette juridiction, les parties civiles notamment ont interjeté appel afin que l’affaire soit rejugée devant la chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF).
Malick DIAKITE pour Guineematin.com
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