C’est un réveil difficile que les citoyens de la ville de N’Zérékoré ont connu ce lundi, 2 décembre 2024, au lendemain de la bousculade meurtrière survenue au stade de la ville. Un vent de peur s’est emparé de la ville aux environs de 8 heures avec des mouvements de foule vers les villages environnant de la capitale régionale. Les activités ont tourné au ralenti, rapporte un des correspondants de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Dans la matinée de ce lundi, aux environs de 8 heures, un vent de peur et de panique s’est emparé des citoyens de la ville. Des groupes de personnes, composés notamment de femmes et de mineurs, pris de peur, se précipitaient pour aller se réfugier dans les villages.
Au centre de la ville, le commerce et les transports n’ont pas connu leur engouement habituel. Au niveau du grand marché et de ses alentours, boutiques et magasins sont principalement restés fermés.
La circulation au centre de la ville est restée paralysée. Quelques rares conducteurs de taxi-moto sont visibles par endroit pour assurer le maximum. Sur la chaussée, c’est le silence qui règne.
À l’intérieur des quartiers, la plupart des citoyens sont encore à domicile. Dans le secteur éducatif, les quelques élèves qui s’étaient rendus dans leurs écoles ont été contraints de retourner à leurs domiciles respectifs suite à l’absence des professeurs par endroit, ou à un sentiment de peur.
Cependant, les lieux de cultes (Églises et Mosquées) sont ouvertes aux fidèles qui ont accompli leur devoir religieux dans une atmosphère de calme.
De N’Zérékoré, Jean David Loua pour Guineematin.com
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