En Côte d’Ivoire, la musique reste un produit très consommé par les mélomanes. Connus pour leur solidarité, les ivoiriens ont donné de la visibilité à beaucoup d’artistes, même internationaux, à travers leurs médias, du reste très suivis. C’est dans cet élan que celui qui se nomme l’officier du rap ivoire et animateur culturel d’une émission people, Ozone Afrikbamba, s’est exprimé sur la musique guinéenne, le rap en particulier, dont il ne tarit pas d’éloges.
Celui qui s’est porté garant du rap ivoirien dans les médias, étant lui-même animateur, internationalise son combat et tend la main aux autres pays pour, selon lui, apporter son soutien au rap africain en général. « Moi, je travaille avec beaucoup d’artistes en Afrique. Je me suis obligé de faire ça puisque c’est toute une famille. En Guinée, au Tchad, au Cameroun, au Sénégal et même en France, j’ai beaucoup de jeunes que je suis et avec qui je collabore sur des projets bien précis », a laissé entendre Ozone Afrikbamba, promoteur culturel et homme de médias à la NCI.
Bien qu’étant talentueux dans le domaine musical, les artistes guinéens peinent à faire écho à l’international, comme la Côte d’Ivoire, un pays voisin, pourtant très consommateur de musiques. Par le biais de certains artistes guinéens, le chroniqueur à la NCI s’intéresse, peu à peu, à la musique guinéenne et apporte son grain de sel pour renforcer les liens entre les deux pays dans le domaine musical. « La Guinée, c’est un pays que j’adore. Je l’ai découverte grâce à Soul Bang’s. Après, j’ai eu d’autres amis, Jupiter Davibe, Lil Sacko et puis beaucoup d’autres rappeurs sur place. Et depuis, j’essaie de renforcer cette collaboration à travers mes émissions radio et télé. J’essaie aussi de créer des connexions artistiques entre les artistes d’ici et là-bas, notamment Abomé Léléphant, Jojo le Barbu qui ont déjà eu des collaborations avec certains artistes de là-bas », confie-t-il.
Le nom de Soul Bang’s résonne, déjà, dans la culture musicale Ivoirienne. L’animateur n’a pas manqué de louer l’artiste au talent pluridisciplinaire. Pour lui, le RNB boss est capable de faire tous les genres musicaux. Il le classe, d’ailleurs, dans la catégorie rap. « Soul Bang’s, c’est un artiste qui a 1 millions de cordes à son arc. Il est capable de faire du Soul, du Jazz, de l’afro, du zouglou, du coupé-décalé… c’est un génie. N’oublie pas que le R&B n’est pas loin de la culture hip-hop », témoigne-t-il.
Pour prouver sa connexion avec certains rappeurs, quelques noms reviennent souvent comme Thiird, Sister Leza, Miss Kala Kala, Wada du Game…
Un panel lié à la visibilité des artistes guinéens en Côte d’Ivoire. Quelques mois plus tard, l’officier du rap ivoirien revient sur sa politique pour faire la promotion de la musique guinéenne à travers les médias locaux ivoiriens. « Je suis animateur radio et télé, moi je diffuse leurs clips. Et dans l’année, je vais trois ou quatre fois en Guinée. Donc, je partage les sons d’ici avec eux et les sons de là-bas avec les gars d’ici. Donc, je crée cette connexion, je permets des feats aussi. Il y a beaucoup de collaborations en vue sur lesquelles, on est en train de travailler… Je ne vais pas te le dire, mais ça sera des gros projets. Soul Bang’s par exemple qui prévoit un projet lourd avec le rap ivoire. Wada du Game aussi était là récemment pour développer d’autres connexions », laisse-t-il entendre.
Ozone Afrikbamba assure que les artistes guinéens peuvent compter sur lui pour donner de l’écho à la musique guinéenne ici en Côte d’Ivoire tout en les invitant à plus travail.
Depuis Abidjan, Mamadou Malal Baldé pour Guineematin.com