Le dossier Mamadou Diouldé Diallo, ancien directeur général de la Société des Eaux de Guinée (SEG), et son coprévenu Ousmane Kourouma s’est poursuivi ce mercredi, 4 décembre 2024, devant la chambre de jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Au cours de leur interrogation à la barre, les deux prévenus ont réfuté les faits mis à leur charge. Les deux mis en cause, qui comparaissent libres, sont jugés devant cette juridiction pour des accusations de faux en écritures publiques, d’enrichissement illicite et de corruption, portant sur un montant présumé de plus de 3 milliards de francs guinéens, au détriment de l’État guinéen, rapporte Guineematin.com à travers un de ses journalistes.
À l’audience de ce mercredi, censée connaître la communication des relevés bancaires des prévenus, le ministère public a relevé l’indisponibilité de ces relevés. Il a sollicité auprès de la Cour le renvoi du dossier en attendant l’acquisition de ces pièces bancaires afin de comparer celles-ci à celles communiqués par les prévenus.
L’avocat des prévenus Mamadou Diouldé Diallo et Ousmane Kourouma s’est également inscrit dans cette logique de renvoi. Mais du côté de la partie civile, représentée par l’agent judiciaire de l’État à ce procès, il n’est pas question de renvoyer l’affaire pour cette raison. Il estime que les débats peuvent se poursuivre en attendant la communication de ces pièces.
Finalement, la cour a renvoyé ultimement l’affaire au 9 décembre 2024 pour la communication des relevés bancaires des prévenus Mamadou Diouldé Diallo et Ousmane Kourouma. Et pour la suite des débats, et éventuellement pour les réquisitions et plaidoiries.
À rappeler qu’à la barre, au cours des audiences précédentes, Mamadou Diouldé Diallo et Ousmane Kourouma ont fermement nié les faits qui leur sont reprochés tout en signifiant que les procédures ont été respectées à tous les niveaux et à toutes les occasions.
Malick DIAKITE pour Guineematin.com
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