Un ressortissant camerounais, Yvan William Djoadji ; et deux burkinabè, Daniel Franck Sopwafo et Cheick Kabirou Kaboré, ont été reconnus coupables d’abus de confiance, vol, escroquerie, usurpation de titre, exercice illégal de la profession de médecin et de pharmacien. A l’audience du mardi, 3 décembre 2024, à la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF), ils ont été condamnés à diverses peines d’emprisonnement. Le camerounais a écopé de 18 mois ferme et d’une amende de 10 millions GNF. Quant aux deux burkinabè, ils n’ont été condamnés qu’à un an d’emprisonnement, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Le camerounais, Yvan William Djoadji et les deux burkinabè, Daniel Franck Sopwafo et Cheick Kabirou Kaboré, étaient en détention préventive depuis le 4 octobre 2023. Ils sont poursuivis par le ministère public. La partie civile dans cette affaire est Moumbé Yomba et Doussou Keita.
A l’énoncé du verdict, seul Yvan William Djoadji, qui a fait appel dans cette affaire, était présent. Ses co-prévenus condamnés, Daniel Franck Sopwafo et Cheick Kabirou Kaboré, étaient absents, n’ayant pas interjeté appel. Ils sont poursuivis devant la CRIEF pour « abus de confiance, vol, escroquerie, usurpation de titre, exercice illégal de la profession de médecin et de pharmacien ».
En première instance, la Cour avait reconnu Yvan William Djoadji coupable d’usurpation de titre et d’abus de confiance, le condamnant à 18 mois de prison et au paiement d’une amende de 10 000 000 francs guinéens. Contestant cette décision, Yvan William Djoadji a fait appel devant la chambre des appels de la CRIEF dans l’espoir de recouvrer sa liberté. Une peine confirmée en appel qui le maintient de facto en détention jusqu’en avril 2025.
Ismaël Diallo pour Guineematin.com
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