La police routière abidjanaise, à travers sa plate-forme, a rendu public ce vendredi 6 décembre 2024, les chiffres du bilan de son contrôle routier en collaboration avec les agents de la police internationale (Interpol) lancé depuis le 1er décembre sur toute l’étendue du territoire. En 5 jours de travail, le chiffre a atteint la barre des 13 000 véhicules suspects mis en fourrière, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé en Côte d’Ivoire.
L’opération est entrée en vigueur le 1er décembre. Dès le 2, les agents sont aux aguets. Le contrôle dont il s’agit s’effectue dans tout le pays, notamment à Abidjan où un nombre important des grosses cylindrées se relaient en pompe sur les principales artères de la capitale Ivoirienne, causant, souvent, des bouchons interminables.
Pour assurer surtout la sécurité de citoyens et leurs biens en cette période de fin d’année et se rassurer de l’acquisition légale des véhicules par leurs détenteurs, les agents veillent. « Cette intervention, axée sur la sécurité et la conformité, ciblait des véhicules signalés volés ou impliqués dans des activités non conformes à la réglementation », indique la plateforme de la police secours.
L’opération, appelée Épervier, s’est accentuée fortement sur la nationale Y4 de la commune d’Abobo où la présence des forces sécuritaires est massive. Elle veille sur des points essentiels. « Les forces de l’ordre sont mobilisées pour vérifier plusieurs aspects comme les vitres teintées ou non conformes, la disposition obligatoire d’assurance, la validité des vignettes fiscales et techniques et les plaques d’immatriculation conformes et non-banales », lit-on sur la même plateforme de police secours.
Entre immobilisation immédiate des véhicules, mise en fourrière ou poursuites judiciaires, les contrevenants auront à faire avec la loi en fonction de l’infraction commise, selon l’annonce de la police.
L’opération Épervier qui se poursuit tout au long du mois de décembre prend en compte des patrouilles pédestres et motorisées pour, selon les autorités, accentuer la sécurité dans les zones sensibles à forte affluence.
Depuis Abidjan, Mamadou Malal Baldé pour Guineematin.com