Aboubacar Yarassouba, se disant pêcheur, a comparu ce mercredi, 11 décembre 2024, devant le tribunal de première instance de Kaloum. Le prévenu est jugé devant cette juridiction pour le vol d’un téléphone au préjudice de Mohamed Lamine Bérété. À la barre, le jeune d’une vingtaine d’années a nié les faits dans un premier temps, avant de les reconnaître au cours des débats.
« On était deux ce jour, mon ami et moi. Le plaignant nous a appelés derrière en hurlant : euh ! euh ! C’est moi qui avait tourné la tête. Quand je l’ai vu, j’ai pensé que c’était un militaire. Entre-temps, mon ami avait disparu à mes côtés. Donc, du coup, moi aussi j’ai pris la tangente. J’ai pris un couloir pour aller ressortir devant. C’est là qu’on m’a rattrapé. Il a dit que j’avais pris son téléphone. J’ai répondu que je n’ai pas son téléphone. Il a insisté, et c’est ainsi qu’il m’a conduit à la police. C’est mon ami qui a pris le téléphone quand on était de passage et il avait dissimulé ça sous sa chemise. J’ai vu sa main sous son habit à un moment donné, mais je ne savais pas s’il avait volé », a déclaré le prévenu.
Mais cette ligne de défense du prévenu n’aura duré que quelques instants. Pendant les questions du ministère public, le prévenu s’est vu coincer au point de reconnaître les faits à lui reprocher. Contrairement à sa première déclaration, le prévenu Yarassouba a finalement reconnu avoir pris le téléphone du plaignant.
« Quand le monsieur a garé sa moto, il a mis son téléphone dans son casque avant de l’accrocher sur sa moto. C’est là que j’ai pris le téléphone. Entre-temps, quand il s’est rendu compte que j’ai pris son téléphone, il nous a pourchassés avant de me rattraper moi », a-t-il reconnu.
Ainsi, le tribunal a renvoyé l’affaire au 12 décembre 2024 pour la comparution de la partie civile, et éventuellement pour les réquisitions et plaidoiries.
Malick DIAKITE pour Guineematin.com
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