Avec l’appui financier du programme des volontaires des Nations-Unies, l’agence nationale du volontariat jeunesse (ANVJ) en collaboration avec les institutions et les structures évoluant dans le volontariat, a célébré en différé jeudi 12 novembre 2024 la journée internationale des volontaires dans un réceptif hôtelier de Conakry. La cérémonie a été présidée par le ministre de la jeunesse et des sports, Keamou Bogola Haba, rapporte Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Prenant la parole devant les partenaires et les volontaires, Mamadou Macka Baldé a indiqué que cette journée va permettre aux agences nationales de volontariat, au système des Nations Unies (…) d’expliquer la situation du volontariat au niveau local et d’organiser des activités de sensibilisation et de plaidoyer pour la mobilisation des ressources.
« Chaque jour, des jeunes, des femmes, partout sur la planète, s’engagent dans des actions volontaires pour améliorer les conditions de vie des autres, mais aussi leurs propres conditions de vie, celles de leur famille et de leur communauté…Nous attendons de cet espace, l’expression de volonté, un sursaut d’engagement pour le financement et l’accompagnement des projets afin de promouvoir le développement économique et social dans les communautés », a déclaré le DG de l’ANVJ
Macka Baldé a salué les ministères de l’éducation et de la santé et de l’hygiène publique pour les efforts consentis. Il a souligné que le PNUD a pris en charge 250 volontaires agents de santé parmi les 350 déployés sur le terrain. Il souhaite promouvoir un partenariat solide pour que d’ici 2025, 4000 volontaires enseignants et 1500 agents de santé soient déployés dans le pays.
De son côté, le ministre de la jeunesse et des sports a révélé que le taux d’analphabétisme s’élève de nos jours à 68%. Il alors encouragé la formation des jeunes pour quitter de l’ornière.
« La formation de la jeunesse constitue forcément une alternative pour développer le pays. En s’intéressant au volontariat, les jeunes peuvent acquérir des savoirs et des compétences tout en contribuant au développement de la Guinée », a laissé entendre Keamou Bogola Haba
S’exprimant, le représentant résident adjoint du PNUD en Guinée a rappelé le rôle fondamental des volontaires dans les localités.
« Un volontaire, c’est celui qui, aux côtés des communautés locales, apporte un appui pour l’amélioration de leurs conditions. Cet appui peut être technique ou une simple contribution, car ce que le volontaire perçoit n’est qu’une indemnité symbolique, bien inférieure à la valeur de son travail. Nous devons associer tous les acteurs, y compris le secteur privé et les entreprises, pour créer une coalition permettant de mettre en œuvre des projets volontaristes à grande échelle », a dit Alhassane Bah.
Profitant de cette journée, le ministère de l’éducation nationale a exprimé un besoin de 10 000 enseignants en estimant que 4 000 volontaires pourront combler le vide.
Au niveau du ministère de la santé, la conseillère chargée de mission a également fait un plaidoyer auprès des partenaires.
« Nous faisons un plaidoyer auprès des agences de volontariat pour un appui de plus de 1 000 médecins volontaires dans les hôpitaux guinéens », a sollicité Marie Antoinette Lonas.
En réponse, le représentant résident adjoint du PNUD a déclaré que la demande des ministères de la santé et de l’éducation nationale nécessite la mobilisation de toutes les agences de volontariat et toutes les entités de la Guinée.
Kaïn Naboun TRAORÉ et Mohamed Lamine TOURÉ pour Guineematin.com
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