Le président de la Haute autorité de la communication (HAC) était l’hôte des journalistes de la presse publique et privée de Mamou dans la journée d’hier, vendredi 20 décembre 2024. La rencontre, tenue au siège de la radio rurale de la ville carrefour, a été très fructueuse en termes d’échanges. Boubacar Yacine Diallo a mis l’occasion à profit pour inviter les journalistes à dire la vérité pour que la paix et la quiétude règnent, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Dans son discours, le patron de la Haute autorité de la communication a exprimé sa satisfaction d’avoir échangé avec ses confrères tout en leur rappelant la nécessité de maintenir la paix. « Mon premier sentiment, c’est d’avoir rencontré les journalistes de la ville carrefour ; et mon deuxième sentiment, c’est d’avoir pu échanger avec eux sur la nécessité de maintenir la paix dans la ville carrefour, parce que je rappelle souvent, qu’avant d’être journalistes, nous sommes des citoyens. Et s’il n’y a pas la paix, le journaliste ne pourra pas exercer librement son métier. Et d’ailleurs, en cas de violences, ils sont les premières victimes. Donc, le journaliste a intérêt à ce que la paix soit mais cela ne veut pas dire qu’il ne doit pas dire la vérité sur ce qui ne va pas. Mais, il doit aussi faire la promotion de ce qui va. J’ai demandé aux journalistes de recouper l’information, de veiller à ce que l’information soit neutre. Et que le journaliste, quand il diffuse l’information, que les auditeurs disent que ce qu’il dit est vrai, et que dans les faits, que cela se réalise », a déclaré monsieur Diallo.
Par ailleurs, le président de la HAC a fait savoir que des sessions de formation seront animées en faveur des journalistes de Mamou pour renforcer leurs capacités. « J’ai évoqué également avec eux la question de la formation. La HAC va renforcer les sessions de formation à Mamou, mais aussi dans les autres régions. Et nous avons parlé de surcroît de la carte de presse professionnelle ; et aussi, nous avons la chance de produire nous-mêmes les cartes. Donc, tous ceux qui ont droit aux cartes les auront grâce aux équipements que l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) nous a octroyés », a fait savoir Boubacar Yacine Diallo.
De Mamou, Boubacar Ramadan Barry pour Guineematin.com
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