Le tribunal de première instance de Mafanco a déclaré coupable Albert Tonguino, jugé pour injures et menaces de mort contre sa mère. A l’audience de ce jeudi, 26 décembre 2024, il a été condamné à une peine d’un an de prison, assortie de sursis. A la barre, le jeune homme n’a pas nié les faits mis à sa charge. Il a demandé au tribunal de l’aider à présenter ses excuses à sa mère, Catherine Fatoumata Tolno, absente pendant les débats, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Ce dossier avait été renvoyé à cette date pour la comparution de Catherine Fatoumata Tolno, partie civile, ainsi que pour l’ouverture des débats sur le fond. Lorsque la juge M’Ballou Traoré a appelé Albert Tonguino, c’est un prévenu moralement abattu qui s’est présenté à la barre. Sans ambages, il a reconnu les faits qui lui sont reprochés.
Dans ses réquisitions, le représentant du ministère public a expliqué la gravité de la situation. Selon lui, Albert Tonguino consomme régulièrement des substances illicites avant d’insulter sa mère, en la menaçant de mort. « Madame la présidente, c’est sa propre mère qui a porté plainte contre lui parce qu’elle est à bout. Si une mère en arrive à porter plainte contre son fils, c’est qu’elle n’en peut plus. Cela n’arrive pas souvent. Albert Tonguino, que vous voyez ici, se drogue régulièrement avant de venir insulter et menacer de mort sa propre mère, celle qui lui a donné la vie. Devant les officiers de police judiciaire, il a reconnu les faits d’injures, mais a nié les menaces de mort. Madame la présidente, nous vous demandons de le déclarer coupable et de le condamner à un an d’emprisonnement, assorti de sursis », a requis le procureur.
Invité à présenter sa défense, Albert Tonguino a exprimé ses remords. Il a plaidé pour l’indulgence du tribunal et demandé son aide pour rétablir la paix avec sa mère. « Je regrette beaucoup ce que j’ai fait. Je demande pardon au tribunal et à ma mère. Je souhaite que le tribunal m’aide à lui présenter des excuses », a-t-il déclaré.
Rendant son verdict sur siège, le tribunal a déclaré Albert Tonguino coupable des faits d’injures et de menaces de mort mis à sa charge. Pour la répression, il est condamné à un an de prison, assorti de sursis.
Il recouvre la liberté après avoir passé 23 jours à la maison centrale de Coronthie.
Abdoulaye N’koya SYLLA pour Guineematin.com
