Le directeur national adjoint sortant de l’Observatoire national du travail, Mamadou Yéro Baldé, a passé le témoin ce vendredi, 27 décembre 2024, à la directrice nationale adjointe de l’Observatoire national du travail, Idiatou Barry. Cette passation de pouvoir a été présidée par le secrétaire général du ministère du travail et de la fonction publique. La cérémonie a connu la mobilisation des parents, amis, connaissances des deux directeurs, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.
À peine installée, la directrice nationale adjointe de l’Observatoire national du travail a exprimé sa gratitude au président de la transition et à son Premier ministre. Elle a promis d’honorer la confiance placée en elle.
« Tout d’abord, je remercie le président de la République, le général d’armée Mamadi Doumbouya, le Premier ministre, chef du gouvernement, et notre ministre, M. Bourouno, pour la confiance placée en ma personne, m’offrant l’opportunité de servir la nation. Je mesure l’ampleur du défi qui m’attend. Les défis à relever sont nombreux. Cependant, je ne doute pas une seule seconde qu’ensemble nous réussirons à relever les défis les uns après les autres », a rassuré Idiatou Barry
La conseillère en insertion professionnelle sociale a salué la mobilisation de sa famille et de ses amis. Elle a également remercié les travailleurs du ministère du travail et de la fonction publique pour l’accueil chaleureux réservé.
Pour sa part, le directeur national adjoint sortant a commencé par la traditionnelle expression de sa reconnaissance au président, aux cadres du ministère du travail et de la fonction publique. Mais, Mamadou Yéro Baldé a surtout attiré l’attention de l’assistance en décrivant les conditions de travail peu enviables du personnel de l’Observatoire national du travail.
« Mme la directrice adjointe, vous comprendrez aisément qu’il nous a été très difficile, voire impossible de réaliser les objectifs qui nous ont été assignés durant ces deux dernières années, faute de moyens techniques et financiers. A titre illustratif, le service ne dispose pas de local pouvant accueillir l’ensemble du personnel. En ma qualité de directeur adjoint, j’ai fonctionné dans des conditions très difficiles, un bureau insalubre et ne disposant ni de climatisation, ni d’imprimante, ni consommable, ni mobiliers de bureaux, ni équipements informatiques pour le service. Absence d’un budget pour la réalisation des missions qui nous ont été confiées par le cabinet. Malgré les plaidoyers formulés à l’attention de la haute hiérarchie, nous sommes restés sans suite », a-t-il évoqué.
Kaïn Naboun TRAORÉ et Saïdou Hady Diallo pour le Guineematin.com
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