Comme annoncé précédemment, les réquisitions et plaidoiries dans l’affaire concernant le président du Mouvement démocratique Libéral (MoDeL), Aliou Bah jugé pour offense et diffamation contre le chef de l’Etat guinéen, ont eu lieu ce jeudi 2 janvier 2025 au Tribunal de Kaloum. A l’issue de cette phase, le ministère public a requis deux (2ans) de prison contre le leader politique alors que ses avocats ont demandé qu’il soit purement et simplement relaxé. Mais à la fin de l’audience, le tribunal a renvoyé le dossier au mardi 7 janvier 2025 pour rendre sa décision, rapporte tGuineematin.com à travers une de ses équipes de reportage sur place.
Durant tout le procès entamé le 31 décembre 2024, Aliou Bah a réfuté les accusations portées contre lui. Ce qu’il a d’ailleurs réitéré aujourd’hui lorsque le tribunal lui a donné la parole pour dire ses derniers mots. Et il dit être préparé à toutes les éventualités.
« Il a été suffisamment démontré par ma défense que je suis innocent par rapport aux charges que le ministère public essaie de porter sur moi. J’ai toujours été un citoyen exemplaire…La politique est une vocation chez moi…J’ai toujours eu l’opportunité d’aller m’installer partout dans le monde. Je serai en train de trahir si je m’éloigne de ce pays car je suis un fruit de l’école guinéenne. Aujourd’hui, dans mon entendement, la Guinée est plus misérable que les pays en guerre…Je suis préparé à toutes les éventualités. C’est évident qu’on veut me faire taire aujourd’hui. Je ne suis en politique pour faire ces calculs. Je n’ai pas voulu me dérober si je suis devant vous Monsieur le procureur. C’est un procès de l’histoire, de la liberté quel que soit son issue. Monsieur le président, vous avez l’opportunité de faire de la justice la boussole de la Guinée. Libérez-moi, je suis un innocent ! », a lancé le leader politique.
De retour de Kaloum, Boubacar Diallo et Lamine Kaba pour Guineematin.com
