Un incendie d’origine inconnue s’est déclaré dans la soirée d’hier, samedi 4 janvier 2025, dans un bâtiment au quartier Dorota, juste derrière la gare routière ST (Soumahoro Transport), dans la commune urbaine de N’Zérékoré. Selon la victime, interrogée ce dimanche 5 janvier 2025, il n’y a pas eu de perte en vie humaine, mais les dégâts matériels sont considérables. Sous le choc et en larmes, le sous-lieutenant Oumar Kallé, en service à la compagnie de la gendarmerie routière de Beyla, dit avoir tout perdu et appelle à l’aide, rapporte un des correspondants de Guineematin.com basé dans la préfecture.
« J’ai été informé par un coup de téléphone par la femme de mon grand frère. C’est elle qui m’a appelé depuis mon lieu de service, pour me dire qu’il y a eu un incendie à la maison. C’est ainsi que j’ai appelé l’aîné de la famille qui était en ville. Je l’ai informé, et il est venu. C’était entre 16 heures 50 et 17 heures. Je n’étais pas là et madame aussi n’était pas là. Ce sont les enfants qui étaient dedans avec la vieille. Quand ils ont vu la fumée, ils sont sortis et ils ont commencé à appeler les voisins. Je ne connais pas quelle a été la cause réelle. Dans le bâtiment, chaque chambre avait son propre disjoncteur », a dit Oumar Kallé, très éprouvé.
Fondant en larmes, le sous-lieutenant Oumar Kallé dit avoir tout perdu, en matériels et en argent. Il appelle à l’aide les autorités et les personnes de bonne volonté. « J’ai perdu tous mes documents, tous mes diplômes civils. Même l’argent de tontine des gens qui était avec moi, plus de 300 millions, tout est parti en feu. J’étais l’homme de confiance de mes collègues. J’ai perdu plus de 300 millions comme tontine des gens et même mon propre argent. Les gens ont fait dépôt à la fin du mois dernier. Je cherchais à quitter et venir remettre la tontine au propriétaire. Mais le feu a envoyé tout, y compris tout le contenu de mon bâtiment, tout. Si l’autorité peut venir en aide, ça pourrait me soulager. Le reste de temps de ma carrière à la gendarmerie me reste peu. Vu ma condition familiale, toute la famille ne compte que sur moi. C’est difficile », a lancé le sous-lieutenant Oumar Kallé, en larmes.
De N’Zérékoré, Jean David Loua pour Guineematin.com
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