L’attaque du palais présidentiel tchadien dans la nuit d’hier, mercredi 8 janvier 2024 marque un nouvel épisode d’instabilité dans un pays déjà fragilisé par des transitions politiques complexes. Un commando de 24 individus, lourdement armé, a tenté de prendre d’assaut la résidence présidentielle. Les autorités tchadiennes ont rapidement annoncé avoir maîtrisé la situation, faisant état d’un bilan lourd : 19 morts (dont 18 assaillants) et 9 blessés.
Des tirs ont été entendus dans la soirée du mercredi aux abords et dans l’enceinte du palais présidentiel tchadien. Le ministre des affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, rassure que la situation a été maîtrisée et est sous contrôle. Il a ensuite apporté des précisions sur les faits.
« C’est une attaque complètement désespérée. Ce sont des Tchadiens qui parlent l’arabe, des gens biens identifiés, qui viennent d’un quartier sud de la ville de N’Djamena mais je n’en dirais pas plus », a-t-il indiqué.
Dans la matinée de ce jeudi, les activités ont repris dans la capitale tchadienne, les élèves sont également partis à l’école. Mais, nous apprenons que dans les différents ronds-points, camps militaires et poste de police de la capitale N’djamena, la vigilance est au rendez-vous.
Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com
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