« Nous sommes allés voler au dépôt de Coléah, dans le grand magasin où nous travaillons tous… Abouzaid est notre patron. C’est quand on a fini de travailler, tout le monde est rentré, que nous sommes revenus sur les lieux pour voler. Alhassane détenait les clés du magasin. On a volé 6 paquets de jus, de poissons, du sucre, de liqueur. Après l’opération, on a partagé. Chacun a eu sa part. Moi j’ai eu 3 kilos de sucres, 6 bouteilles de jus, une bouteille de Licker Jacques Daniel », a notamment expliqué Mourana Camara.
Les prévenus Mourana Camara et Naby Sylla, poursuivis pour vol, ont comparu hier, mercredi 8 janvier 2025, devant le tribunal correctionnel de Kaloum. Ces deux compagnons d’infortunes, qui sont en détention préventive depuis le 31 décembre 2024, sont poursuivis pour des faits de vol commis à l’encontre du ressortissant indien Abouzaid. A la barre, ils n’ont pas nié les faits mis à leur charge, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Dans sa déposition, le prévenu Mourana Camara a reconnu sans ambages les faits de vol mis à sa charge.
« Nous sommes allés voler au dépôt de Coléah, dans le grand magasin où nous travaillons tous. Nous étions au nombre de quatre personnes. C’est un certain Alhassane qui nous a dit de partir là-bas. Nous tous, nous travaillons là-bas. Abouzaid est notre patron. C’est quand on a fini de travailler, tout le monde est rentré, que nous sommes revenus sur les lieux pour voler. Alhassane détenait les clés du magasin. On a volé 6 paquets de jus, de poissons, du sucre, de Liqueur. Après l’opération, on a partagé. Chacun a eu sa part. Moi j’ai eu 3 kilos de sucres, 6 bouteilles de jus, une bouteille de Liqueur Jack Daniel », a-t-il avoué.
Sur la même lancée, le second prévenu, Naby Sylla, n’a pas nié les faits.
« Moi, je travaille à côté de l’immeuble qui abrite le magasin. Comme je travaille là-bas, ils m’ont demandé de surveiller les lieux pour eux. J’ai surveillé. C’est Alhassane qui avait les clés. Mais, il se trouve que mon patron nous voyait dans la caméra de surveillance. Après l’opération, il m’a appelé et il m’a montré la scène. J’ai vu tout le mouvement qu’on faisait dans la caméra. Mais, quand ils embarquaient les marchandises dans le véhicule, je n’étais pas là-bas. Et finalement, ils m’ont envoyé à la gendarmerie », a-t-il expliqué.
Au terme de ces différentes dépositions des prévenus, le tribunal a renvoyé l’affaire à demain, jeudi 9 janvier 2025, pour la comparution de la partie civile.
Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com