Mohamed Chérif jugé pour vol de téléphone : « Je n’ai pas pu m’enfuir, on m’a arrêté sur place »

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Le procès de Mohamed Chérif, un jeune homme d’une vingtaine d’années, s’est poursuivi au tribunal de première instance de Kankan mardi 14 janvier 2025. Placé sous mandat de dépôt le 22 novembre 2024, il est accusé d’avoir volé un téléphone quelques jours plus tôt. L’affaire avait été renvoyée à cette date pour permettre la comparution de Hamidou Koulibaly, plaignant dans ce dossier. Le prévenu reconnaît les faits mis à sa charge, rapporte un des correspondants de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Dans une salle d’audience presque vide, le jeune Mohamed Chérif, vêtu d’un débardeur et d’un short, a comparu. Dès le début de l’audience, le juge a rappelé que le dossier avait été ajourné en raison de l’absence de la partie civile. Le ministère public a confirmé que cette dernière était toujours absente, soulignant que l’affaire avait également pris du retard en raison des audiences foraines.

Le prévenu a ensuite été interrogé sur les circonstances de son arrestation. « J’étais de passage avec mon ami. Nous avons vu que la femme du plaignant était rentrée chez elle, laissant son téléphone dehors. J’ai pris le téléphone que j’ai donné à mon ami, qui s’est enfui, il y avait la clameur publique. Moi, je n’ai pas pu m’enfuir parce que j’avais mal au pied. J’ai été arrêté sur place. Arrivé à la gendarmerie, j’ai appelé ma mère pour l’informer. Je lui ai aussi demandé d’aller chez mon ami pour récupérer le téléphone et le rendre au propriétaire », a-t-il déclaré.

À la question du procureur de la République de savoir ses antécédents judiciaires, Mohamed Chérif a reconnu avoir déjà été condamné pour tentative de vol. « Ce n’est pas la première fois qu’on m’interpelle. J’ai déjà été condamné pour tentative de vol. Dans ce cas, on m’avait attrapé dans le quartier de l’aéroport, et j’avais été condamné », a-t-il dévoilé.

Après ces déclarations, le juge a décidé de renvoyer l’affaire au 21 janvier 2025 pour la suite des débats, la comparution de la partie civile et, éventuellement, les réquisitions et plaidoiries.

Depuis Kankan, Abdoulaye N’koya SYLLA pour Guineematin.com

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