À l’occasion de la célébration du 64ème anniversaire de la création de l’armée malienne, le président de la transition, Assimi Goïta, s’est exprimé sur le bien-fondé de la mise en place l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Sur le plateau de l’Office de radiodiffusion et télévision malienne (ORTM), le Général Assimi Goïta a aussi exprimé sa fierté sur le fait que « le Mali n’est plus un terrain de prédilection pour les forces obscurantistes, car l’armée a mis en échec ceux qui veulent déstabiliser le pays », rapporte le correspondant de Guineematin.com basé à Bamako.
Le chef suprême des armées du Mali a fait son traditionnel discours du 20 janvier sur les écrans de la télévision publique malienne (ORTM). Selon lui, grâce aux militaires maliens, le commandement a pu récupérer l’intégralité du territoire et « la montée en puissance est sans équivoque ».
Le Général Goïta a rappelé que la coopération avec la Russie continuera, surtout sur le plan de dotations en équipements auprès du Kremlin. Une annonce sera faite sur la création prochaine d’une usine d’armement qui produira des pièces d’assemblages. Cette usine pourra également fabriquer des munitions et concevoir une logistique tactile.
Pour ces 64 ans de l’armée du Mali, l’homme fort de Kati ajoute que les infrastructures sont en modernisation, offrant des conditions de vie et de travail meilleures. « On a posé les bases d’un Mali souverain qui ne subit plus mais choisit sa voie ».
En outre, le président de la confédération de l’Alliance des États du Sahel a mis en avant la solidarité de son pays avec les voisins ayant « une vision allant dans le sens de la souveraineté nationale retrouvée ». L’unité des peuples, la sécurisation des personnes, la lutte contre le terrorisme, la riposte militaire avérée sont des arguments prônés par le gradé 5 étoiles, au pouvoir depuis août 2020.
Celui qui amorce une 5ème année de transition répondra à la dernière sortie du président français en ces termes : on a choisi de conduire un avenir commun afin d’avoir une réponse qui ne s’appuie pas sur des ingérences extérieures ».
Une pique lancée à Emmanuel Macron qui parlait d’ingratitude des dirigeants africains ayant signé le départ de l’armée française, dont ceux du Sahel qui ont sonné la révolte en 2022.
Keita Idrissa, Correspondant de Guineematin.com au Mali