Bureau guinéen des droits d’auteur : Moussa Fofana installé dans ses fonctions

Le directeur général sortant du bureau guinéen des droits d’auteur (BGDA), Michel Theo Lamah a passé le témoin au directeur entrant Moussa Fofana ce mardi 21 janvier 2025. Cette cérémonie a connu la mobilisation des parents, amis et connaissances des directeurs ainsi que les cadres du BGDA et du ministère de la culture, du tourisme et de l’artisanat, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Prenant la parole, le désormais directeur général du BGDA a exprimé sa joie avant de dire toute sa reconnaissance au Tout Puissant Allah, au président de la transition, au ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat et à sa famille.

Moussa Fofana, directeur général entrant du bureau guinéen des droits d’auteur

« C’est avec une immense fierté et une profonde humilité que je me tiens devant vous aujourd’hui, alors que je m’apprête à prendre officiellement mes fonctions en tant que directeur général du Bureau Guinéen des Droits d’Auteurs (BGDA). En cette journée mémorable, je rends grâce à Dieu, le Tout Puissant Allah, de m’avoir destiné à cette haute responsabilité au service des auteurs de notre cher pays, la Guinée. Qu’il me soit permis d’exprimer humblement mes sincères remerciements au Président de la République, Chef de l’État, Chef suprême des armées, son Excellence Le Général d’Armées Mamadi Doumbouya, pour la confiance qu’il m’accorde en me nommant à la tête de la direction générale du Bureau guinéen du Droit d’Auteurs. Je tiens également à exprimer ma gratitude à Monsieur le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Monsieur Moussa Moise Sylla, pour la confiance et l’estime qu’il porte à ma modeste personne en me proposant à ce poste. Je rends grâce à ma famille pour tous les sacrifices consentis pour mon éducation, ma carrière et pour leurs éternelles bénédictions ! Je voudrais en cet instant solennel remercier ma chère épouse, dont l’affection et le soutien me galvanisent au quotidien. Cette nomination n’est pas seulement un honneur personnel, mais c’est aussi une reconnaissance du travail acharné de tous ceux qui œuvrent pour la promotion et la protection des droits d’auteur dans notre pays. En occupant ce poste, je souhaite porter haut les valeurs qui fondent notre mission : équité, justice et respect des créateurs », a laissé entendre Moussa Fofana.

Le conseiller juridique du ministère de la culture, du tourisme et de l’artisanat a promis d’engager des réformes en faveur de la famille de la culture guinéenne. Pour réussir le pari, il compte sur l’engagement de tout le personnel du Bureau Guinéen des Droits d’Auteurs.

« Pour avoir été le Directeur des Affaires Juridiques et Contentieuses du BGDA, et Rapporteur de son Conseil d’Administration, je suis conscient que les défis qui nous attendent sont nombreux. En effet, les droits d’auteur sont le fondement même de la créativité artistique. Ils protègent les œuvres et permettent aux créateurs de bénéficier de leur travail. C’est pourquoi mon ambition première est de faire du Bureau Guinéen du Droit d’Auteurs un modèle d’efficacité et de transparence. En outre, dans un monde en perpétuelle évolution, où les technologies numériques bouleversent notre manière de créer, de diffuser et de consommer la culture, il est essentiel que nous adaptions notre approche. La législation sur le droit d’auteur ne doit pas seulement être une réponse à ces évolutions, bien au contraire, elle doit aussi être un tremplin pour l’innovation, permettant ainsi à nos créateurs de s’épanouir tout en garantissant la juste rétribution de leur travail. Le piratage, la contrefaçon, l’absence de reconnaissance des droits des créateurs dans certains secteurs restent des problématiques pressantes. Il est donc impératif que nous mettions en place des stratégies efficaces pour lutter contre ces atteintes à la propriété intellectuelle. Notre but est de construire un environnement où chaque auteur, compositeur, artiste graphique, interprète, peintre, chorégraphe, écrivain, producteur, pour ne citer que ceux-là, se sente protégé et valorisé pour ses contributions. Dans le cadre de cette mission, je désire installer un esprit de dialogue au sein de notre bureau. Je veux encourager la participation active de tous les acteurs de la chaîne de valeur culturelle, en mettant en avant la nécessité de leur implication. Chaque voix compte, et c’est ensemble que nous pourrons faire entendre notre message. Par ailleurs, j’insiste sur l’importance de la formation et de la sensibilisation en droit de la propriété littéraire et artistique en République de Guinée. Les créateurs doivent être informés de leurs droits et des outils disponibles pour les défendre. Nous allons entreprendre, je veux parler de tous les travailleurs, une démarche pédagogique, tant pour les artistes que pour les usagers qui soutiennent la création. Ces initiatives doivent permettre à chacun de mieux comprendre l’écosystème des droits d’auteur et de s’approprier les mécanismes de protection existants. Par-dessus tout, je suis convaincu que la culture peut jouer un rôle moteur dans le développement économique de notre pays. Les industries créatives représentent un potentiel énorme pour notre économie. Il est temps que nous agissions pour promouvoir la création locale, favoriser les échanges culturels et encourager l’émergence de filières artistiques viables. En collaborant avec les acteurs économiques, nous pouvons transformer la culture en un véritable levier de croissance. Cette fonction m’amène à assumer un rôle de leadership éclairé et responsable. C’est pourquoi je souhaite instaurer un climat de confiance et de respect mutuel au sein de notre bureau. Je souhaite être un directeur accessible à l’écoute de tous et déterminé à défendre les intérêts de tous nos créateurs, sans distinction aucune. Ainsi, je voudrais compter sur chaque travailleur pour m’aider à accomplir cette noble et exaltante mission, chacun en sa façon. Je voudrais conclure en rassurant Monsieur le Ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et à travers eux, Son Excellence le Général d’Armée Mamady Doumbouya, Président de la République, Chef suprême des armées, de ma détermination à apporter ma modeste contribution de qualité à l’édification d’une Guinée où les auteurs vivent de leurs œuvres », a-t-il rassuré.

Le directeur général sortant a exprimé sa gratitude au président de la transition et au ministre de la culture avant de rendre grâce à Allah.

Michel Theo Lamah, directeur général sortant du bureau guinéen des droits d’auteur

« C’est un plaisir pour moi de prendre la parole à cette cérémonie de passation. Permettez-moi de rendre hommage à monsieur le président de la République, le Chef de l’État le Général Mamadi Doumbouya qui n’a ménagé aucun effort pour l’amélioration des conditions de vie des artistes de toutes catégories confondues dont le nombre ne cesse d’augmenter. Je salue les efforts du vaillant, du bouillant ministre, le dynamique que j’appellerais monsieur Moussa Moïse Sylla et tout son cabinet ainsi que tous ceux qui se sont associés à moi pour relever ce grand défi et honorer la confiance portée à ma modeste personne. 2 ans, 2 mois à la tête de cette direction, je remercie le Tout Miséricordieux pour cette bénédiction et des résultats », a indiqué Michel Theo Lamah.

À la même occasion, Saikou Diallo, directeur général adjoint entrant du bureau guinéen des droits d’auteur a également passé la main à Balla Sylla, nouveau directeur général adjoint. À tour de rôle, ils ont tous ont salué le président de la transition et le ministre de la culture, du tourisme et de l’artisanat pour la confiance.

La cérémonie a été clôturée par une prestation culturelle au cours de laquelle les anciens et les nouveaux directeurs en compagnie de leurs parents, amis et connaissances ont exprimé leur joie.

Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com 

Tel : (+224) 621144891 

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