Un jeune conducteur de mototaxi, âgé de 24 ans, jugé pour avoir volé un sac à main au préjudice de dame Fatoumata Binta Mara, a été reconnu coupable lundi, 20 janvier 2025, au tribunal correctionnel de Dixinn. Pour la répression, Amadou Tidiane Diallo a été condamné à 6 mois de prison, assorti de sursis, et au paiement d’une amende de 500 000 francs guinéens. A la barre, le prévenu avait déjà reconnu les faits de vol à l’arrachée mis à charge, accusant Satan de l’avoir guidé sur ce mauvais chemin, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Incarcéré depuis le 10 janvier 2025, Amadou Tidiane Diallo, est jugé pour le vol d’un sac à main. A la barre, le prévenu a reconnu les faits mis à sa charge. « C’est au Centre émetteur de Kipé, j’étais sur ma moto. J’ai aperçu une jeune fille qui conduisait sa moto KTM. Donc, j’en ai profité pour lui arracher son sac à main et prendre la fuite. Mais, elle et les gens qui lui sont venus au secours se sont mis à mes trousses. Malheureusement pour moi, ma moto s’est éteinte d’elle-même dans la course ; et ils ont mis la main sur moi. Les gens, furieux, ont commencé à me frapper et à me cogner. Je n’avais pas ouvert son sac, et je n’y avais rien pris. D’ailleurs, je lui ai donné son sac sur le champ dès que j’ai été attrapé, avant même qu’on me dépose à la gendarmerie. C’est la première fois que je commets un tel acte. Je dirais que c’est l’œuvre de Satan qui m’a poussé à agir de la sorte. Et, l’acte s’est passé dans la soirée au moment de la prière du crépuscule », a-t-il expliqué.
Dans ses réquisitions, le représentant du ministère public a demandé de retenir le prévenu dans les liens de la prévention. Pour la répression, de condamner Amadou Tidjane Diallo à un an d’emprisonnement et au paiement d’une amende d’un million de francs guinéens.
Pour sa propre défense, Amadou Tidiane Diallo va demander la clémence du tribunal.
Après avoir écouté les parties, le tribunal, dans son délibéré, a déclaré Amadou Tidiane Diallo coupable des faits de vol à lui reprochés. Pour la répression, le condamne à 6 mois de prison, assortis de sursis, et au paiement d’une amende de 500 000 GNF.
Fatoumata Diouldé Diallo pour Guineematin.com
