Du 31 décembre 2024 au 1er février 2025, la ville de Kankan a vibré au rythme des mouvements de soutien au Général Mamadi Doumbouya. Parmi les mouvements qui ont pris part aux festivités, le Comité de soutien de la refondation guinéenne. Selon Mamadou Nassirou Diallo, celui qui se présente comme le « jumeau spirituel » du président de la transition, ce mouvement est le plus grand de tous. Il l’a dit dans un entretien accordé à Guineematin.com à travers un de ses reporters. Il a mis l’occasion à profit pour inviter les Guinéens à « s’embarquer dans l’arche de Mamadi Doumbouya » pour naviguer vers la richesse.
La marche de l’unité et de la paix organisée à Kankan pour soutenir les actions de développement du CNRD s’est soldée par une réussite total, affirme Mamadou Nassirou Diallo. « La mobilisation dont on a été témoin ici, c’est vraiment une forte mobilisation. J’ai reçu des témoignages selon lesquels aucun leader politique n’a pu mobiliser une telle foule, même le président sortant (Alpha Condé, ndlr). Donc, le comité de soutien de la refondation guinéenne ne pouvait pas se laisser raconter l’histoire. C’est pour cette raison, en ma qualité de coordinateur général, je suis allé rejoindre l’antenne régionale de Kankan, dirigée par monsieur Oularé, et on a pleinement participé à cet évènement qui s’est soldé par une réussite totale. Je dois dire que moi-même, ça m’a un peu surpris que, tenez-vous bien, en allant à Kankan, j’avais en tête de dire à la population de Kankan que si jamais Kankan tarde à accepter son fils, le président Général Mamadi Doumbouya, que Kankan sache alors que le Fouta, la Forêt, la Basse Côte l’ont déjà adopté pleinement. Face à cette grande mobilisation, je ne peux que féliciter Kankan, et cette ville a démontré qu’elle n’est pas en reste dans le mouvement d’ensemble », a laissé entendre Nassirou Diallo.
A la question de savoir si cette foule de Kankan est instrumentalisée par le pouvoir en place, Mamadou Nassirou répond : « le comité de soutien de la refondation guinéenne que j’ai représenté à Kankan réfute entièrement ces allégations de corruption. La grande masse compacte qui était là-bas, personne ne peut dire que chacun de ces gens ont été payés quelque chose pour sortir. Ce sont les adversaires, les jaloux de la réussite de l’événement qui vendent certainement ce genre de rumeurs dans la cité. »
Le cas Moussa Dadis Camara et Cie en 2009 ne vous a-t-il pas servi de leçon, vous les mouvements de soutien au Général Mamadi Doumbouya ? « Le cas du CNDD et du CNRD sont différents. Le CNDD de Moussa Dadis Camara a échoué et s’est retrouvé là où il est aujourd’hui. Ce n’est pas parce que le président Dadis a voulu peut-être se représenter, c’est le drame qui est arrivé au stade du 28 septembre qui a bouleversé les choses. Et d’ailleurs, le jugement des événements du 28 septembre 2009 est un acquis pour le CNRD. Là où le régime précédent a échoué pendant 11 ans, le CNRD a réussi à organiser en seulement 3 ans le procès du massacre du 28 septembre 2009. Donc, voilà ce qui fait la différence. »
Par ailleurs, ce « jumeau spirituel » du président Doumbouya vante le bilan du CNRD qu’il qualifie de réussite totale. « Parlant des infrastructures, on peut citer les voiries urbaines et inter urbaines, c’est quelque chose de concret. Parlant de l’humanitaire, le président a pris en charge Safiatou, la fille qui avait perdu ses parents dans un incendie. Voilà une marque humanitaire. Parlant des victimes de Kaporo rails, un dossier qui date de 1998, qui trouve solution grâce à cette gestion du CNRD. Parlant d’industrialisation, le projet Simandou 2040, c’est le plus grand projet minier des 50 prochaines années à l’échelle mondiale… L’appel que j’ai à lancer à l’endroit de la population, c’est de rejoindre le comité national de soutien de la refondation guinéenne qui est membre de la synergie GMD 2025, à ce que tous ensemble on s’embarque dans l’arche, pas de celui de Noé, mais celui de Doumbouya pour prendre notre envol pour le soleil de la prospérité et du développement durable », a laissé entendre Mamadou Nassirou Diallo.
Yayé Oumou Barry pour Guineematin.com