C’est une première en dix ans. Les cinq principaux syndicats du Maroc ont déclenché une grève générale ce mercredi, 5 février 2025, dans tout le pays. A l’unanimité, ils revendiquent le pouvoir d’achat, le taux de chômage, mais aussi la loi votée par le Parlement.
« On s’est mis d’accord pour une augmentation des SMIC à 10%, mais malheureusement, la majorité des employeurs ne respectent pas la loi. Et face à la flambée des prix, par exemple, la viande, le poulet toutes les matières premières qu’utilisent les Marocains d’une manière quotidienne ont augmenté à des prix inacceptables », a dit Younes Firachine, membre du bureau exécutif de la Confédération démocratique du travail, chez nos confrères de la RFI.
L’Union marocaine du travail (UMT), la Confédération démocratique du travail (CDT), l’Organisation démocratique du travail (ODT) et la Fédération des syndicats démocratiques (FSD) protestent contre les politiques « impopulaires » du gouvernement, notamment la loi sur la grève en question, l’augmentation de l’âge de la retraite (de 63 à 65 ans) et la perte du pouvoir d’achat.
Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com
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