Un échange de courriers entre la Fédération Guinéenne de Football (FGF) et la Confédération Africaine de Football (CAF) met en lumière une situation préoccupante concernant une décision disciplinaire qui pourrait impacter l’organisation et la participation de la Guinée à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).
Dans une correspondance adressée au Secrétaire Général de la CAF, Ibrahima Barry, Secrétaire Général de la FGF, exprime son inquiétude face au retard dans la communication des motifs de la décision disciplinaire n° DC23192. Cette décision, dont le contenu précis n’est pas révélé dans le courrier, semble revêtir une importance capitale pour le football guinéen, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters
Le courrier de la FGF souligne que l’absence de communication rapide sur cette affaire pourrait causer un « sérieux préjudice » non seulement à la fédération, mais également à l’ensemble du football guinéen. Alors que le tirage au sort de la CAN a déjà eu lieu, toute incertitude supplémentaire pourrait nuire à l’intégrité et à la bonne organisation de la compétition.
Dans cette optique, la FGF demande à la CAF de transmettre les motifs de cette décision dans un délai maximal de dix jours. En cas de non-réponse dans ce laps de temps, elle considère cela comme un « déni de justice » et se réserve le droit d’entreprendre toutes les démarches nécessaires pour préserver ses intérêts.
Face à cette requête, la CAF a répondu par un message laconique assurant que la division compétente examinatrice aurait reçu la demande et reviendrait vers la fédération guinéenne « avant jeudi soir ». Une réponse qui, bien que polie, ne clarifie en rien les motifs de la décision disciplinaire et ne garantit pas une résolution rapide du litige.
Quels enjeux pour la Guinée ?
Si la nature exacte de la décision DC23192 reste inconnue, son impact potentiel sur la participation de la Guinée à la CAN inquiète. Un éventuel retard dans la clarification de la situation pourrait nuire à la préparation de l’équipe nationale, voire à sa présence dans la compétition.
Ce différend met également en lumière un problème récurrent dans la gestion des affaires disciplinaires par la CAF : le manque de transparence et la lenteur dans la communication des décisions. Pour la FGF, cette situation pose un sérieux problème d’équité et de justice sportive.
Quelle suite pour cette affaire ?
La balle est désormais dans le camp de la CAF. Si elle ne répond pas dans le délai fixé par la FGF, la fédération guinéenne pourrait saisir d’autres instances, voire envisager des recours juridiques. En attendant, l’incertitude demeure et les partisans guinéens restent suspendus à l’évolution de cette affaire qui pourrait bien influencer l’avenir immédiat du Syli National.
Mamadou Laafa Sow pour Guineematin.com
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