Père de famille et fleuriste reconnu dans la préfecture de Dalaba, en Moyenne-Guinée, Mamadou Djouma Barry nourrit une passion pour la nature depuis des années. Il a su se frayer, avec détermination et courage, un chemin dans le domaine en ayant au jour d’aujourd’hui 20 000 plantes et environ 500 ruches d’abeilles, malgré toutes les difficultés rencontrées, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Surnommé « Djouma Fleurs », Mamadou Djouma Barry fait de son amour pour la nature une véritable réalité. Héritier de plusieurs hectares de terres fertiles, il a démarré son activité en 1990, cultivant avec soin une grande variété de fleurs et d’arbres provenant de la Guinée et d’ailleurs. Ces plantations contribuent aujourd’hui à embellir jardins, espaces verts et forêts déboisées. « J’ai hérité de ce domaine, je ne suis pas dans ce domaine pour l’argent, j’ai eu à faire plusieurs formations ici et en France afin de connaître très bien la plantation des arbres », confie-t-il avec fierté.
A ses débuts, il a dû faire face à de nombreux défis, notamment le manque de financement et la concurrence de son entourage. « Je n’ai pas eu d’accompagnement, j’ai commencé avec mon propre argent, c’était comme un jeu et c’est grâce à une observation. Quand j’ai commencé, les épreuves étaient rudes. Ma première plantation a été brûlée et la seconde arrachée par des inconnus. Ça m’a fait mal, car au début, tout mon entourage me croyait fou, ne croyant pas à mon projet », raconte-t-il.
Malgré ces obstacles, Mamadou Djouma Barry a su faire preuve de persévérance et de patience pour mener à bien son projet. Aujourd’hui, il souhaite encourager la jeunesse guinéenne à s’investir davantage dans l’agriculture et la plantation. « La jeunesse est l’avenir de la nation, ils doivent fournir énormément d’efforts pour assurer le futur de la nation dans tous les domaines, surtout au niveau des plantations et de l’agriculture… »
Par ailleurs, Mamadou Djouma Barry souhaite créer un centre de formation à Dalaba, dédié à l’apprentissage des jeunes et des étrangers intéressés par le domaine des fleurs. Il espère bénéficier d’un soutien adéquat afin de réaliser son projet.
Aye Bobo Bah pour Guineematin.com