Le jeune Mamadou Kalidou Konaté, jugé pour le vol d’un téléphone, a été reconnu coupable. A l’audience correctionnelle du tribunal de Dixinn délocalisé à la mairie de Ratoma mardi, 11 février 2025, il a écopé d’une peine de 2 mois de prison avec sursis. Pourtant, il avait nié les faits, qui ont eu lieu dans une boite de nuit, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Mamadou Kalidou Konaté est détenu depuis le 21 janvier 2025 à la maison centrale de Conakry. Né à Kérouané, âgé de 27 ans, domicilié au quartier ENTAG, célibataire père d’un enfant, il a nié les faits mis à sa charge. « Je ne reconnais pas les faits. Nous sommes serveurs dans une boîte de nuit de la place. Donc, quand les gens finissent de manger, c’est nous qui débarrassons les couverts. Donc, une nuit, j’ai vu un téléphone et je l’ai pris. Mon grand n’était pas là. Donc, j’ai décidé de prendre l’appareil et de le garder à mes côtés, là où j’anime, pour le mettre en lieu sûr », a-t-il expliqué.
A la question du procureur de savoir s’il avait rendu ou non le téléphone, Mohamed Kalidou Konaté répond : « Dans une boite de nuit, la loi que nous avons est que si quelqu’un y perd son objet, il n’a pas le droit de demander à qui que ce soit par rapport à l’objet perdu ».
Après insistance du représentant du ministre public, le prévenu a abdiqué, disant avoir sollicité 30 000 francs guinéens avant toute restitution du téléphone au propriétaire.
Ensuite, le procureur a demandé au prévenu si oui ou non le vrai propriétaire du téléphone est entré en possession de son bien. Le dira ne pas avoir connaissance de cela.
Dans ses réquisitions, le représentant du ministre public va demander la condamnation de Mohamed Kalidou Konaté à une peine de 6 mois de prison, assortie d’un sursis de 3 mois.
Pour sa propre défense, le prévenu affirme : « je demande au tribunal de ne pas me condamner ».
Rendant sa décision sur siège, le tribunal a déclaré Mohamed Kalidou Konaté coupable des faits de vol. Pour la répression, il est condamné à 2 mois de prison avec sursis.
Yayé Oumou Barry pour Guineematin.com
