Conakry : un vibrant hommage rendu à Me Aboubacar Doumbouya par la famille judiciaire

Dépouille mortelle de maître Aboubacar Doumbouya

La famille judiciaire a rendu ce lundi, 24 février 2025, un vibrant hommage à Me Aboubacar Doumbouya. Cet avocat au Barreau de Guinée est décédé dans la nuit du 23 au 24 février à l’hôpital Ignace Deen des suites d’une courte maladie. Le ministre de la justice, Kairaba Kaba, a présidé la cérémonie d’hommage à ce professionnel de Droit, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Des témoignages pathétiques ont été livrés à l’occasion de ce symposium. Symposium qui a eu lieu dans l’enceinte de la cour d’appel de Conakry où la famille judiciaire (avocat, huissiers, notaire, magistrats) lui a rendu un vibrant hommage. Maître Mamadou Diop Souaré, bâtonnier de l’ordre des avocats de Guinée, parle d’un avocat courtois et moderne.

Me Mamadou Diop Souaré, bâtonnier de l’ordre des avocats de Guinée

“Parmi les devoirs inhérents à ma charge, il n’en est pas de plus pénible que celui qui m’incombe aujourd’hui. C’est avec le cœur douloureusement angoissé que je viens, au nom du Barreau de Guinée tout entier, adresser un suprême adieu à un confrère de notre Barreau. Maître Éric Morel disait qu’un avocat qui meurt, c’est une voix qui disparaît. Et l’une des voix les plus modestes des avocats s’est éteinte à jamais, et à la surprise générale. Me Aboubacar Doumbouya, avocat au Barreau de Guinée, est mort dans la nuit du 23 au 24 février 2025. Il avait 59 ans. On le connaissait sous le pseudonyme de « Tus ». Un déluge de messages émouvants s’est répandu sur la plate-forme WhatsApp des avocats en hommage à l’homme courtois, affable et attachant qu’il a été. Il a été l’incarnation même de l’avocat, du professionnel à visage humain. Si le barreau compte encore dans ses rangs d’émouvantes personnalités, celui dont nous saluons ce jour la mémoire brilla à sa façon, aux soins qu’il apportait à sa personne, son port toujours impeccable. La conception de notre profession, dont il comprenait la noblesse l’a poussé à se vouer au culte de l’élégance. Il était l’incarnation de l’avocat moderne. Il comprenait et transmettait cette grandeur de la profession par, avant tout, une apparence soignée qui force le respect et la considération. Il nous appartient à notre tour, de maintenir vivante cette valeur qui grandit l’avocat”, a dit le bâtonnier Mamadou Diop Souaré.

A rappelé que le défunt a laissé dernière lui une veuve et deux enfants (filles) qui résident en France. 

Saïdou Hady Diallo et Mohamed Lamine Touré pour Guineematin.com

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