Mory Doumbouya au symposium de Me Aboubacar : « C’est un symbole vivant de l’élégance et de l’éloquence »

Me Mory Doumbouya, avocat à la cour et ancien ministre de la Justice

Comme annoncé précédemment, un vibrant hommage a été rendu ce lundi, 24 février 2025, à Me Aboubacar Doumbouya. Des témoignages pathétiques ont été livrés par ses parents, amis et collaborateurs pendant son symposium qui a eu lieu dans l’enceinte de la cour d’appel de Conakry.  L’ancien ministre de la justice, maître Mory Doumbouya, parle d’un « symbole vivant de l’élégance et de l’éloquence ».

« Vous comprendrez qu’il me sera difficile d’être inspiré à cette tribune. Parce que je n’ai pas le don de bonne communication à des telles occasions à l’image du doyen Heric Thiam. Mais, au nom de la 31ème promotion de l’université Abdel Nasser de Conakry, je suis tenu même sans délégation, mais par représentation de la promotion de venir prononcer un mot. Nos professeurs, nos éminents encadreurs de la FAC, sont sur place. Monsieur Sacko, l’ancien directeur du centre de la formation, qui nous a enseignés le droit de biens, est présent pour nous partager ces moments difficiles. Monsieur le bâtonnier lui-même qui venait de prononcer l’oraison funèbre a été notre professeur de droit des affaires. Et pour ceux qui ne savent pas, Me Aboubacar Doumbouya, vous avez même constaté avec la photo qui est là, le symbole vivant de l’élégance et de l’éloquence, de la courtoisie, mais surtout de l’objectivité. Et pour ses qualités, il a été investi notre responsable de classe avec un mandat permanent. Parce que, même dans les salles d’audiences, entre amis de promotion, chaque fois qu’il y a des échauffourées liées à quelques questions que ça soit, dès qu’il faisait son entrée, chacun de nous disait : le chef est là. Et le débat prenait fin. Au-delà d’avoir partagé les conforts et les difficultés des amphithéâtres, Aboubacar “Tus” est un ami de promotion également au barreau. Nous sommes de la promotion de 1998. Et lorsqu’il avait été question de verser avant les cérémonies de prestation de serment 100 mille francs guinéens au trésor, nombreux étaient, en tout cas de notre promotion, qui avaient éprouvé des difficultés pour mobiliser ces montants. 100 mille francs guinéens en 1998, ce n’était pas un petit montant. Les amis peuvent le témoigner ici. Quand bien même, il serait assis de l’autre côté, Me Aboubacar Doumbouya « Tus » a joué un rôle majeur de mobilisation des fonds pour permettre à tout le monde de prêter serment. Que son âme repose en paix », a dit le ministre Mory Doumbouya.

Saïdou Hady Diallo et Mohamed Lamine Touré pour Guineematin.com

Tel : 620 589 527/664 413 227

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