La disparition et la mort tragique de Sarata Sylla, une jeune fille de 15 ans communément appelée Saran Sylla, ont plongé les villages de Bouramayah, Moussayah et Kobah dans le deuil et l’indignation. Cette affaire, qui mêle disparition, violences et mort, a suscité une vive émotion dans la région, poussant les autorités locales à ouvrir des enquêtes pour élucider les circonstances de ce drame.
Tout a commencé le samedi 8 mars 2025, lorsque Sarata Sylla a quitté son domicile familial à Bouramayah, dans le district de Loumbayah, pour se rendre chez une amie à Moussayah. Son intention était de se faire tresser les cheveux. Cependant, à son arrivée, elle a appris que son amie s’était déplacée pour aller ramasser des anacardes. Décidée à la rejoindre, Sarata a poursuivi son chemin, mais elle n’a jamais été revue vivante.
Dès le lendemain, sa famille, inquiète de son absence prolongée, a lancé des recherches. Pendant trois jours, les proches, les voisins et les membres de la communauté ont parcouru les environs, espérant retrouver la jeune fille saine et sauve. Malheureusement, leurs efforts ont abouti à une découverte macabre.
Le mardi 11 mars 2025, le corps de Sarata Sylla a été retrouvé dans le district de Yarayah, dans la sous-préfecture de Kobah, préfecture de Boffa. Selon les premiers constats des médecins dépêchés sur place par une structure sanitaire de Tanènè, la jeune fille avait été attachée et violée avant de mourir. Le corps, déjà en état de décomposition avancée, a été identifié par sa famille, qui, face à l’état du cadavre, a été contrainte de procéder à son enterrement rapidement.
L’oncle de Sarata, Boubacar La Loi Camara, a exprimé la douleur et la colère de la famille face à cette tragédie. « Nous sommes dévastés. Sarata était une jeune fille pleine de vie, et nous ne comprenons pas comment une telle horreur a pu lui arriver », a-t-il déclaré. La famille, encore sous le choc, n’a pas encore porté plainte officiellement, mais elle compte sur les autorités pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Sur instructions du président de la délégation spéciale de Tanènè-Bouramayah, des enquêtes ont été ouvertes pour déterminer les circonstances de la disparition et de la mort de Sarata Sylla. Les autorités locales, appuyées par les forces de sécurité, tentent de retracer les derniers moments de la jeune fille et d’identifier les responsables de cet acte barbare.
Alors que les enquêtes se poursuivent, la famille de Sarata et les membres de la communauté espèrent que les responsables seront rapidement identifiés et traduits en justice. Cette affaire met en lumière l’urgence de renforcer la sécurité et la protection des jeunes filles dans la région, afin d’éviter que de tels drames ne se reproduisent.
Lamine Kaba pour Guinéematin.com
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