Incendie à Coyah : plusieurs objets de valeur et des numéraires réduits en cendre à Somayah

L’incendie a eu lieu dans la nuit du vendredi au samedi, 22 mars 2025, au quartier Somayah mosquée, dans la commune urbaine de Coyah. Il s’est déclaré au 3ème étage d’un bâtiment aux environs de 3h du matin. Selon des témoignages recueillis sur place par le correspondant de Guineematin.com, c’est un ventilateur qui a pris feu au retour du courant électrique, se propageant dans les deux appartements du 3ème étage.

Une pluie, accompagnée de vent  s’est abattue dans la commune, entraînant une coupure d’électricité. Quelques minutes plus tard, le retour du courant a consumé un ventilateur dans l’un des appartements alors que les enfants y dormaient.

Selon nos informations, la plus âgée des enfants s’est réveillée, constatant que la fumée et les flammes avaient déjà pris toute la chambre. Elle a réveillé les autres enfants pour sortir avec eux. Les occupants de l’appartement s’en sont sortis indemnes. Mais, rien n’a été sauvé. Les téléphones, les habits, autres objets de valeur et une somme d’environ cinquante millions de francs guinéens ont été réduits en cendre, a fait savoir Ibrahima Sory Camara, un des sinistrés.

Ibrahima Sory Camara, victime

« J’étais dans la voiture avec un ami, quand on quittait à la mosquée pour la prière nocturne. De loin, j’ai constaté une fumée vers chez nous. J’ai dit à mon ami qu’il y avait du feu vers chez nous. Lorsqu’on s’est approché, j’ai compris que c’était notre appartement. A mon arrivée, la première question que j’ai eu à poser, c’est de savoir si madame et tous les enfants sont sortis sains et saufs. On m’a fait croire que tous les enfants étaient dehors. Ensuite, on m’a expliqué que le courant électrique était parti. Quand il est revenu avec une autre tension, le ventilateur qui était dans la chambre des enfants a pris feu. Une d’entre s’est réveillée pour aller frapper à la porte de leur maman. Celle-ci, sursautant, s’est occupée des enfants pour sortir…. Aujourd’hui, nous avons tout perdu : les meubles, les habits, les objets de valeur, de l’argent, rien n’est sorti. Nous demandons aux autorités, aux personnes de bonne volonté de venir à notre secours. Là où je suis, je ne sais même pas où aller avec ma famille. Nous sommes à la belle étoile », déplore Ibrahima Sory Camara.

Dans l’autre appartement, une dame et son bébé sont également sortis indemnes de l’incendie. Mais, dame Suzanne Kébé Doualamou dit avoir perdu des objets de valeur et plus de 20 millions de francs guinéens.

Suzanne kébè Doualamou, victime

« J’étais couchée avec mon enfant, tout d’un coup je me suis réveillée et j’ai constaté une grande fumée dans la maison. J’ai pris mon enfant et j’ai ouvert la porte. Étant dehors, j’ai vu des flammes chez les voisins. Cela m’a tellement effrayé, je n’ai pu prendre qu’une serviette et mon enfant pour me sauver. J’ai crié à l’aide parce j’avais une somme de vingt millions de francs guinéens et une somme de plus d’un million cinq cent mille pour ma dépense personnelle que je voulais sauver ; mais, les flammes étaient énormes, personne ne pouvait quelque chose maintenant. Donc là où je suis, j’ai tout perdu. Je ne sais même pas où dormir aujourd’hui », a déclaré la pauvre mère de famille.

Depuis Coyah, Étienne Tamba Teinkiano pour Guineematin.com

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