« Dès que le sang manque, ils font des crises. Leurs corps deviennent brûlants, les yeux deviennent jaunes, leurs langues sortent, ils ne respirent plus normalement, ils ne mangent plus… »
Ce vendredi, 18 avril 2025, Mamadou Aliou Sow, qui vit un cauchemar permanent dû aux maladies de ses deux enfants, Boubacar (7 ans) et Ibrahima (4 ans) qui sont atteints de drépanocytose, une maladie génétique grave du sang, a lancé un appel à l’aide pour les sauver. Entre l’hôpital et le manque de moyens financiers, le père lance un cri de détresse et sollicite l’aide des personnes de bonne volonté.
« Ces deux enfants que vous voyez ici sont mes enfants. L’un a été diagnostiqué à 6 mois, l’autre à 4 mois. Depuis ce jour, notre vie a changé. On ne vit plus, on survit. Le plus jeune, Ibrahima, doit faire une transfusion sanguine presque tous les deux ou trois jours. L’aîné, Boubacar, peut tenir une ou deux semaines, mais pas plus. Dès que le sang manque, ils font des crises. Leurs corps deviennent brûlants, les yeux deviennent jaunes, leurs langues sortent, ils ne respirent plus normalement, ils ne mangent plus. Le ventre se gonfle. Et quand ils reçoivent une poche de sang, tout redevient calme », a-t-il expliqué.
Selon Mamadou Aliou Sow, cette stabilité, si fragile, a un prix. Un prix devenu insupportable pour la famille.
« Une poche de sang coûte 250 000 francs guinéens. À chaque transfusion, on doit envoyer deux personnes pour donner du sang. Si ce n’est pas le bon groupe, tu perds ton argent. Il faut, en plus, apporter une boîte de sardines et une boîte de Vimto. Même quand je donne mon propre sang, on me demande de l’argent. Moi je suis du groupe O+, et même là, je paie 20 000 GNF pour mon propre don. Leurs os aussi sont fragiles. Ils se cassent tout seul. Une fois, quand Ibrahima sortait de l’hôpital, après six mois d’hospitalisation, sa tante l’a juste tiré doucement par le bras. Il s’est cassé sur place. Il a fallu retourner à l’hôpital », a-t-il indiqué.
Mamadou Aliou Sow a tout essayé, tout dépensé. Il ne lui reste plus que ses mots.
« Nous avons tout dépensé, tout ce que nous avions. Nous vivons à l’hôpital. On ne nous a jamais parlé d’un traitement curatif. On nous dit juste que c’est à vie. Mais moi, je ne peux plus tout seul. J’ai besoin de vous. Je m’adresse à toutes les personnes de bonne volonté, à l’État, aux ONG, aux Guinéens, aux citoyens du monde. Aidez-moi à faire soigner mes enfants. Que ce soit ici ou à l’étranger, je suis prêt à tout. Mes enfants ont droit à la vie, comme tous les autres », a-t-il lancé.
Pour toute aide, Mamadou Aliou Sow est joignable au :
621 79 01 17 / 622 27 25 46
Kadiatou Barry pour Guineematin.com