Dr Oumar Diouhé Bah : un modèle de patriotisme au service de ses racines et même au-delà

Dr Oumar Diouhé Bah, ministre de la Santé et de l'hygiène publique

Avant même d’accéder au gouvernement, le Dr Oumar Diouhé Bah, fils de Sinta, dans la préfecture de Télimélé, multipliait déjà les actions humanitaires et les initiatives de développement dans sa préfecture natale. Aujourd’hui ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, son engagement ne faiblit pas. Entre forages, infrastructures éducatives et lieux de culte, l’homme continue d’incarner l’unité nationale et la solidarité agissante, a constaté sur le terrain Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Il y a des hommes dont l’ascension ne change ni les convictions ni les engagements. Dr Oumar Diouhé Bah en est une parfaite illustration. Natif de la sous-préfecture de Sinta, située à une trentaine de kilomètres du centre urbain de Télimélé, ce fils du terroir reste profondément ancré dans ses valeurs et ses origines, même après sa brillante nomination au poste de ministre de la Santé et de l’Hygiène publique.

Bien avant d’occuper un fauteuil ministériel, Dr Oumar Diouhé Bah faisait déjà parler de lui à travers des actes posés dans l’anonymat le plus total. Plusieurs forages modernes alimentés par de l’énergie solaire dans le district de Kambanya centre, dans le district de Boudaye, plus précisément au village de Kaïlondji, à Ley Miro (berceau de ses aïeux), témoignent de sa vision pragmatique du développement communautaire. Ces installations, dotées de plusieurs robinets, soulagent quotidiennement les populations confrontées à l’épineuse question de l’accès à l’eau potable.

A cela s’ajoute l’achat de médicaments et le déploiement d’équipes médicales pour la prise en charge, la sensibilisation en faveur des communautés, gratuitement. Il y a eu l’organisation de la caravane de la santé pour sensibiliser les communautés de Sinta, entièrement financée par Dr Oumar Diouhé Bah avant d’être promu.

Dans le même élan, il a financé la construction d’une annexe de la mosquée de Kambanya, destinée exclusivement aux femmes. Un espace sacré, pensé pour leur permettre de suivre les sermons et d’étudier les enseignements de l’Islam dans la dignité et le respect. Selon Thierno Mamadou Lamine Doumbouya, maître formateur du lieu, cette œuvre spirituelle a permis à de nombreuses femmes et jeunes filles de se reconnecter à la parole divine et d’approfondir leur foi.

L’éducation, autre pilier fondamental pour bâtir un avenir meilleur, n’a pas échappé à son attention. Deux salles de classe ont été construites et équipées à l’école primaire de Kambanya, permettant la scolarisation de centaines d’enfants jusque-là déscolarisés ou entassés dans des conditions précaires et aussi des familles en situation de détresse. Et quand la tornade de juin 2024 a endommagé l’école de Saressin, dans le district de Sansandji, Dr Oumar Diouhé Bah a encore une fois répondu présent. Sur fonds propres, il a fait réparer les deux salles de classe décoiffées et consolidé les murs fissurés, redonnant ainsi vie à une école publique datant de 1963. C’est ce qui a permis à des centaines d’élèves d’étudier sans interruption cette année.

Ce qui force l’admiration, c’est le silence avec lequel il agit, loin de toute récupération politique. Plusieurs enfants orphelins de la localité sont également pris en charge par ses soins, nourris, éduqués, soutenus dans la plus grande discrétion.

Originaire de Télimélé, avec des racines maternelles ancrées à Ley Miro, dans la préfecture de Pita, Dr Diouhé Bah incarne ce pont entre les communautés, cette figure de l’unité nationale que le pays recherche et célèbre. Son humilité, son engagement social constant et son attachement à la terre de ses ancêtres font de lui un modèle d’altruisme et de patriotisme.

Dans une Guinée en quête de repères et de figures inspirantes, Dr Oumar Diouhé Bah prouve qu’on peut gravir les échelons du pouvoir sans jamais tourner le dos à son peuple. Sinta, Télimélé, Pita, le Fouta, la Basse côte et bien au-delà, peuvent se reconnaître dans son combat silencieux mais efficace : celui de bâtir sans fanfare, de servir sans attendre en retour, et de laisser une empreinte durable dans le cœur des communautés.

De retour de Sinta, préfecture de Télimélé, Amadou Baïlo Batouala Diallo, envoyé spécial de Guineematin.com

Tél : (00224) 628 51 6796

Facebook Comments Box