Boké : le transport et le commerce paralysés ce lundi

Les secteurs des transports et du commerce sont fortement paralysés ce lundi, 09 juillet 2018 dans la ville de Boké. Une paralysie qui est liée à la grève perlée déclenchée par les syndicats pour protester contre la hausse du prix du carburant, a constaté le correspondant de Guineematin.com sur place.

Depuis la matinée de ce lundi, 09 juillet 2018, il est très difficile de se déplacer à Boké. Et pour cause, le syndicat des conducteurs de taxi-motos de la ville a décidé d’immobiliser toutes les motos dont les conducteurs n’observaient pas la grève perlée déclenchée par l’inter centrale CNTG-USTG. « Au fait, ce matin, on a compris que certains conducteurs de taxi-motos n’ont pas compris le sens de cette grève par manque d’information.

Mais, nous syndicat, on est venu sur la route, quand on trouve un conducteur qui travaille, on immobilise la moto pour sensibiliser le conducteur, et après on saisit la moto pour 24 heures. Maintenant les conducteurs ont compris. Nous allons rester derrière le syndicat et nous ferons tout ce qu’ils vont dire pour le reste », explique Amadou Traoré, premier secrétaire chargé des conflits à l’union syndicale des taxi-motos de Boké.

Du côté de l’union syndicale des travailleurs de Boké, on soutient que l’objectif est de faire subir la grève au gouvernement sans fatiguer les citoyens. C’est en tout cas ce que nous a confiés Dr Moussa Soumah, le secrétaire administratif de la structure que nous avons joint par téléphone : « ça c’est une grève perlée, ça veut dire, fatiguer le gouvernement mais pas la population, surtout en ce moment agricole. Dès que nous avons reçu l’avis de grève, on a balancé des correspondances aux syndicats des mines et entreprises.

C’est ce qui a été fait au niveau de CBG de Sangarédi et Kamsar, tous se sont mis dans la grève depuis le début. Hier, on s’est réuni pour voir les axes stratégiques pour faire subir la grève aux pouvoir publics. Nous avons dit aux transporteurs que nul n’a le droit d’augmenter le prix du transport, et la grève doit être suivie jusqu’au mercredi. Nous avons dit aussi que nul n’a le droit d’ériger des barrages sur la voie publique », a-t-il dit.

Par ailleurs, la gare routière de Boké et la plupart des commerces sont restés fermés ce lundi dans la commune urbaine.

De Boké, Abdourahmane N’Diaré Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 628 98 49 38

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