Ibrahima Bangoura de l’UFR sur la reprise des manifestations : « Les agitations ne peuvent pas faire avancer »

Après l’annonce de la reprise des manifestations de rue par l’opposition suite au blocage constaté dans les négociations pour la restitution de ses voix qui ont été annulées lors des élections du 04 février dernier, Guineematin.com continue à donner la parole aux différents acteurs politiques et de la société civile. Après Lansana Komara du RPG Arc-en-ciel et Abdourahmane Sanoh du PCUD, voici ce qu’en dit, honorable Ibrahima Bangoura du parti UFR.

Décryptage !

« L’opposition a le droit de manifester sur quelque sujet que ce soit puisque cela est marqué dans la constitution de la République. Si elle estime qu’elle doit manifester, elle peut manifester. Seulement, nous disons que la manifestation doit être paisible.

Cette opposition est membre du comité de suivi. Je ne sais pas ce qui s’y passe en dehors des rapports que nous avons à la suite de chaque rencontre du comité de suivi. Mais, le rapport d’hier, lundi, 30 avril 2018 disait qu’il n’y pas eu entente. Tout ce qui semblait se dégager est que toutes les parties prenantes disaient qu’il fallait trouver un accord coûte que coûte. C’était aussi la position de l’honorable Aliou Condé de l’UFDG, membre du comité de suivi également.

Aujourd’hui, l’appel qu’on peut lancer est qu’on a besoin d’aller de l’avant. Nous avons des élections en vue : les législatives qui ont lieu normalement cette année, la présidentielle en 2020. Nous pensons que, pour que ces élections se tiennent dans des  bonnes conditions, il faudrait que les uns et les autres s’asseyent autour de la table pour qu’on trouve la solution à nos problèmes. Encore une fois, les agitations ne peuvent pas faire avancer le pays ».

Propos recueillis et décryptés par Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com

Tél : 622 68 00 41  

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