Six projets de lois recevables au parlement sur les 30 déposés : ce Gouvernement est médiocre, pense l’UFR

L’actualité sociopolitique guinéenne a dominé les débats ce samedi 07 avril 2018 à l’assemblée générale de l’Union des Forces Républicaines (UFR). Le parti républicain a dénoncé le faible nombre de projets de lois validés au parlement, s’interrogeant sur une éventuelle médiocrité du gouvernement. La rencontre, présidée par l’honorable Bakary Goyo Zoumanigui, a regroupé des membres du bureau politique du parti et de nombreux militants, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Parlant de la session parlementaire ouverte le 05 avril 2018, Goyo Zoumanigui n’a pas manqué de critiquer le nombre réduit de projets de lois recevables. « Le gouvernement a présenté 30 projets de lois, mais il n y a que six seulement qui sont recevables. Cela veut dire que les 24 autres ne sont pas rédigés dans les normes. Cela nous inquiète. C’est une preuve comme quoi le gouvernement, à un certain niveau, n’est pas efficace ou est incompétent. On ne peut pas , en tant que gouvernement, présenter des projets de lois qui sont irrecevables, parce que non formulés dans les règles de l’art. Est-ce que c’est consciemment fait ou c’est par médiocrité ? », s’interroge le député de l’Alliance Républicaine.

Pour ce qui est de la reprise des travaux du comité de suivi des accords politiques, l’honorable Goyo Zoumanigui estime qu’il ne s’agira pas seulement de parler du contentieux électoral. La question de la création des commissions d’enquêtes pour retrouver et punir les auteurs de crimes de sang en Guinée sera défendue par l’UFR dans les travaux de la session des lois. « Nous, Alliance Républicaine, nous allons nous battre pour que les commissions d’enquêtes soient mises en place ».

Cependant, Goyo Zoumanigui a laissé entendre que les victimes de pillage et de crimes ne doivent pas être limitées à une seule période. Selon lui, au regard des nombreux crimes commis dans notre pays, la question « doit être traitée de manière globale. Il y a les crimes du 28 septembre 2009, il y a eu des massacres dans d’autres régions de la Guinée. Donc, nous pensons qu’il faut en tenir compte. Et nous défendrons cette position aussi bien au comité de suivi qu’à l’Assemblée Nationale », a dit le parlementaire.

Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com

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