Thianguel-Bori (Lélouma) : une femme violée devant son enfant par un agent de santé

Une jeune dame aurait été violée devant son enfant de 4 ans à Thianguel-Bori, dans la préfecture de Lélouma, par un agent de santé du nom de Bah Ibrahima Sory, actuellement en cavale, rapporte un correspondant de Guineematin.com en Moyenne Guinée.

Cet acte criminel très odieux a été commis dans la nuit de jeudi, 8 à vendredi, 9 février 2018, au domicile de la victime qui était seule avec son enfant de 4 ans dans le bâtiment entre minuit et 1 h du matin.

Selon le témoignage de la jeune dame recueilli dans l’après-midi du mardi, 13 février 2018, à Thianguel-Bori par Guineematin.com, elle a été surprise et agressée par le sieur Ibrahima Sory Bah quand elle a fini de fermer toutes les portes de la maison.

« Je ne savais pas qu’il était caché dans la maison. Lorsque j’ai fermé la petite porte du couloir, au moment où je s’apprêtait à ouvrir celle de ma chambre, il a surgi de l’autre chambre qui ne se ferme pas. Il m’a prit le cou par derrière en menaçant de me tuer si je criais au secours. Il m’a alors poussé dans cette chambre qui ne se ferme pas. Il m’a jeté dans le petit lit installé là-dedans. Il m’a étranglé en menaçant de me tuer si je ne me m’étais pas à sa disposition. Mon enfant s’est jeté sur lui pour lui demandé de me laisser. Il l’a poussé. Je l’ai vu casser une ampoule dans laquelle il a tiré un produit pour l’injecter sur la main droite. Quelque temps après, je me suis endormi. Quand je me suis réveillée le matin, mon enfant m’a demandé si désormais notre chambre. J’ai compris alors que quelque chose s’est passée avec Ibrahima Sory Bah », a-t-elle expliqué avec une voix complètement prise.

Ainsi, toute la journée du vendredi cet agent de santé était activement recherché dans la sous-préfecture de Thianguel-Bori. C’est le samedi matin qu’il s’est présenté de lui-même au poste de police. Ses proches ont alors demandé un règlement à l’amiable. Mais, le père de la victime a opposé un niet catégorique et a exigé que le dossier soit transféré à Lélouma.

Pour ce faire, l’inspecteur principal de la police qui fait office de commissaire dans la cité fait payer au plaignant la somme de 600 000 francs guinéens. Le temps que le père de la victime retourne à sa boutique, située à quelques 500 mètres du commissariat, le policier lui a annoncé la fuite de l’accusé.

Le fugitif a abandonné à Thianguel-Bori sa femme, ses enfants et sa mère. En attendant, le père de la pauvre jeune dame a réclamé et récupéré difficilement son argent qu’il avait donné au policier pour le transfère à Lélouma de l’agent de santé mis en cause.

A suivre !

De Labé, Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com

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